Le ministre de la Santé, Mohamed Seddik Ait Messaoudene, a donné, jeudi dernier à Alger, en compagnie de la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Soraya Mouloudji, le coup d'envoi de deux cliniques mobiles dotées d'équipements médicaux modernes, qui sillonneront plusieurs wilayas du pays, dans le cadre du mois d'«Octobre rose», consacré à la lutte contre le cancer du sein. Ces deux cliniques mèneront des campagnes de dépistage et de sensibilisation au profit des femmes, en vue d'ancrer la culture de prévention et de dépistage précoce du cancer du sein dans la société. A cette occasion, le ministre de la Santé a réaffirmé l'engagement des hautes autorités du pays à lutter contre le cancer, rappelant que le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a fait de cette question «une priorité nationale majeure». Cette «haute orientation, a-t-il dit, n'est pas une simple décision, mais une annonce de mobilisation globale qui vise à garantir une prise en charge sanitaire intégrée et moderne de tous les malades». L'Algérie a réalisé au cours des dernières années «un bond qualitatif» en matière de lutte contre cette maladie et de prise en charge des personnes atteintes, selon M. Ait Messaoudene, qui a cité notamment la création «d'un réseau national intégré qui compte 18 centres anti-cancer (CAC), dotés d'équipements médicaux récents et modernes, à travers l'ensemble du pays». Les efforts consentis par l'Etat dans ce domaine, a souligné le ministre, ne se limitent pas uniquement «au traitement, mais concernent également la prévention et le dépistage précoce, à travers la création de centres spécialisés, à l'instar du centre de Biskra qui est entré en service, en attendant de généraliser progressivement cette opération aux autres wilayas du pays». Quant aux soins et à la prise en charge médicale, «un protocole thérapeutique national unifié a été adopté pour le traitement des cancers les plus courants, notamment le cancer du sein, afin de garantir une prise en charge uniforme et équitable des patients», a-t-il affirmé, insistant sur l'aspect psychologique, d'autant plus que des équipes psychomédicales ont été mises en place pour accompagner les patientes tout au long de la période de traitement, afin d'atténuer les effets psychologiques de la maladie».