Les Lions de l'Atlas soulèvent le trophée de la Coupe arabe 2025, succédant ainsi à l'Algérie. Cette victoire confirme les énormes progrès réalisés par la sélection marocaine ces dernières années sur la scène internationale. Les Lions de l'Atlas ont eu du mal à rugir face à un adversaire jordanien robuste et déterminé. Présentée comme une finale presque promise avant même le coup d'envoi, la rencontre s'est finalement révélée bien plus disputée que prévu. Devant près de 68 000 supporters des deux camps, il était parfois difficile de dire qui dominait réellement. Les vagues offensives se succèdent, la vapeur se renverse au gré des occasions manquées, et les professionnels eux-mêmes peinent à expliquer la franche domination jordanienne par séquences. Dans des tribunes largement teintées de rouge, le public grondait comme un détonateur à chaque occasion gâchée de part et d'autre. Le Maroc, solide tout au long de la compétition, avait jusque-là cousu ses matchs de fil blanc. Ses victoires confirment l'idée que la fin pouvait sourire aux Lions. Et au terme d'un scénario haletant, ils ont tenu leur rang en s'imposant 3-2 après prolongation. Un scénario renversant La finale est débloquée très tôt. Dès la 4e minute, Oussama Tannane, ancien Stéphanois, inscrit un but totalement fou qui met le Maroc sur les rails. Puis, pendant presque une mi-temps entière, les filets des deux camps restent muets. Au retour des vestiaires, la physionomie change. À la 47e minute, le Maroc craque d'entrée : Ali Olwan surgit à bout portant et propulse le ballon de la tête dans les filets de Mehdi Benabid. La Jordanie égalise (1-1) et relance complètement la finale. Sans trembler, les Jordaniens poursuivent leurs assauts et déstabilisent la défense marocaine. À la 68e minute, ils obtiennent un penalty, transformé avec sang-froid : (1-2). Alors que la Jordanie se voit déjà championne à trois minutes du terme, le Maroc trouve les ressources pour revenir. À la 87e minute, Abderrazak Hamdallah redonne espoir aux Lions de l'Atlas. L'action est folle : un énorme imbroglio dans la surface après un corner, et le ballon termine au fond des filets (2-2). Les prolongations décisives Il faut donc disputer les prolongations pour désigner le champion. À la 100e minute, Hamdallah frappe encore. Opportuniste, l'attaquant de 35 ans catapulte le ballon de près dans les filets et s'offre un doublé. Surtout, il permet au Maroc de prendre l'avantage durant la première période de la prolongation (3-2). Le score ne bougera plus. Le Maroc résiste et s'impose au bout d'une finale d'une intensité rare.