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Un d?bat et des interrogations (II)
La crise financi?re et son impact sur l?Alg?rie
Publié dans La Nouvelle République le 26 - 10 - 2008

Impact sur les investissements directs étrangers (IDE)
Il est certain que la crise financière internationale aura un impact sur les investissements directs étrangers. Les mesures prises par les Etats-Unis et les pays membres de l'Union européenne visent, en premier lieu, à venir en aide à leur système financier et limiter, ainsi, les retombées d'une grave récession économique.
Les nombreux pays qui ont décidé de mobiliser des centaines de milliards de dollars et d'euros, pour secourir les banques, l'ont fait dans un cadre strictement national. En clair, chaque pays ne garantit que les engagements financiers pris sur son propre territoire, et non ceux menés à l'extérieur. Les banques, qui sont déjà soumises à rude épreuve, par la crise, vont sérieusement limiter leurs interventions à l'étranger. D'où un rétrécissement, certain, des investissements directs à l'étranger, particulièrement en direction des pays en voie de développement. Concernant l'Algérie, les investissements directs étrangers n'ont été que de 1,6 milliard de dollars en 2007. Un montant jugé faible, en comparaison avec le potentiel économique du pays. Selon un récent rapport de la Conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement (Cnuced), il ressort que l'Algérie est classée huitième destination des investissements directs étrangers (IDE) sur le continent africain, après le Nigeria, l'Egypte, l'Afrique du sud, le Maroc, la Libye et le Soudan. Pourtant, l'Algérie est considérée comme étant la seconde économie, en Afrique, après l'Afrique du sud. Les retombées d'une baisse des IDE sur notre pays auront de sérieuses retombées à long terme. Plusieurs projets, dans les secteurs de la sidérurgie, du phosphate et des engrais, les matériaux de construction, de la construction mécanique, du médicament, du raffinage de pétrole et de la pétrochimie pourraient être remis en cause ou retardés. La réalisation de ces projets est déterminante pour l'avenir du pays et pour la diversification de son économie qui doit, impérativement, sortir à moyen et long terme de la totale dépendance des hydrocarbures. Pour certains observateurs, l'Etat doit s'impliquer davantage dans l'investissement producteur de richesse. La création d'un fonds d'investissement national devra, ainsi, accompagner les projets d'investissements les plus porteurs et pallier, ainsi, à l'éventuelle baisse des IDE. L'intervention du fonds devrait compléter l'engagement des banques publiques algériennes dans le financement des investissements productifs. Cette option permettrait d'orienter une partie de l'argent du pétrole vers des projets d'investissement créateurs de richesses, en partenariat avec des entreprises étrangères. L'actuelle politique, qui consiste en la mobilisation de gigantesques financements exclusivement dans les infrastructures, est porteuse de risques pour l'avenir. Vu que ces infrastructures ne seront pas rentables à long terme et leur entretien coûterait cher au Trésor public. Seule une économie productrice de biens et de services hors hydrocarbures, dont une partie sera destinée à l'exportation, assurera aux générations futures prospérité, paix et stabilité politique.
A propos de la Bourse d'Alger
Dans les débats qui ont animé la scène médiatique nationale, à propos de l'impact de la crise financière internationale, nous trouvons la Bourse d'Alger. Certains avis disaient que l'Algérie ne pouvait être touchée par cette crise, vu que son système financier n'est pas connecté à l'international. Pour preuve, la Bourse d'Alger ne cumule que six milliards de dinars de capitalisation, soit l'équivalent de 60 millions d'euros.
Ce constat ne peut, nullement, constituer une fierté pour l'Algérie. La capitalisation boursière reflète le dynamisme économique d'un pays et, surtout, la transparence dans la gestion des entreprises, qu'elles soient publiques ou privées.
La bourse est un lieu où ces mêmes entreprises peuvent mobiliser les financements nécessaires pour leur développement et leurs expansions. En Algérie, la gestion de la majorité des entreprises privées est opaque, tandis que l'Etat n'a pas pu réussir sa politique de mise à niveau de ses entreprises et l'intégration d'une partie de ces dernières dans une dynamique boursière.
Certes, il y a toujours un risque, celui d'une crise financière, mais force est de reconnaître que les Etats-Unis, et beaucoup de pays développés, ne sont pas devenus sous-développés après la grande crise de 1939. Bien au contraire, ces pays sont toujours sortis plus forts de ces crises. C'est une aberration de dire «qu'on est content que la crise ne nous touchera pas vu que nous avons le génie de ne pas nous intégrer dans l'économie mondiale».
Et ceci vu que cette crise, et dans le cas où elle entraînera un effondrement des prix du baril de pétrole qui durera dans le temps, fera sombrer notre pays dans le chaos, tel qu'il a été déjà vécu à la fin des années 80 et au début des années 90.
Il n' y a as plus dangereux qu'une économie dépendante d'une seule richesse dont la valorisation dépend des marchés extérieurs. Et pour revenir à la Bourse d'Alger, il n' y a aucune fierté à en tirer de sa capitalisation, qui ne dépasse pas les 100 millions de dollars, à un moment où un petit pays africain, le Malawi, dont le Produit intérieur brut ( PIB) est 20 fois inférieur à l'Algérie, a une bourse qui capitalise 1,1 milliard de dollars.
(Suite et fin)


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