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Une révolte désespérée
La guerre des Vénètes (56 av. J.-C.)
Publié dans La Nouvelle République le 23 - 02 - 2010

Rome était la plus grande puissance de l'Antiquité. Elle dominait tous les peuples anciens dans tous les continents (Asie, Afrique et Europe). Bien sûr, ses puissantes légions et son armée presque invincible ainsi que sa redoutable marine ont rencontré maintes résistances de la part des peuples opprimés. Parmi ces tentatives de résistance, celle qu'opposa le peuple des Vénètes.
Les causes
Cette révolte éclata, alors que Jules César, qui était à Ravenne croyait la Gaule pacifiée. Publius Crassus était à l'époque le commandant des légions romaines d'Armorique. Ce dernier avait envoyé des préfets et des tribuns militaires chez les différents peuples afin de percevoir du blé. C'est alors que les Vénètes capturèrent les tribuns Quintus Velanius et Titus Sillius. De leur côté, les alliés des Vénètes s'emparèrent de Marcus Trebius Gallus et de Titus Terrasidus et ce fut le signal de la révolte. Les Celtes envoyèrent alors une ambassade à Publius Crassus, réclamant la libération des otages qu'ils avaient dû livrer contre la libération des officiers romains. Les causes de cette révolte étaient sans doute que les Vénètes, qui étaient le peuple maritime gaulois le plus puissant, voyaient d'un mauvais œil la domination grandissante des Romains et craignaient qu'ils ne rivalisent avec leur puissance maritime.
Préparatifs de la bataille du Morbihan
César, lors de ces évènements, se trouvait à Ravenne. Une fois prévenu par Publius Crassus, il accourut et ordonna la construction d'une flotte. En effet, les Vénètes s'étaient ravitaillés en vivres et s'étaient retranchés dans leurs forteresses situées dans les marécages. Ils s'assurèrent également de l'alliance des Osismes, des Namnètes, des Ambiliates, des Morins, des Lexovii, des Diablintes et des Ménapiens, ils reçurent aussi des secours venus de l'île de Bretagne. Face à l'impossibilité, pour les Romains, d'attaquer les forteresses à causes des marais, la seule solution était une attaque par la mer. La construction des navires se déroula sur les bords de la Loire, sur les terres des Pictons, alliés des Romains. Bien que César s'empara rapidement de quelques villes armoricaines, il comprit rapidement qu'il ne pourrait mettre fin à la révolte qu'en détruisant les Vénètes.
Les navires celtiques contre César
Selon Jules César, les navires vénètes étaient supérieurs à ceux des romains : leurs carènes étaient plus plates et étaient donc plus adaptée au bas-fonds et aux reflux. Les proues et les poupes étaient très relevées ce qui leur permettait de naviguer plus facilement par gros temps et par tempête. Les bateaux étaient en bois, les ancres étaient retenues par des chaînes et les voiles étaient faites à partir de peaux. En outre, ils étaient plus grands et plus massifs que les navires romains et leurs coques étaient si solides qu'elles résistaient parfaitement à leurs coups d'éperons. Leurs bords étaient également plus hauts, ce qui protégeait les soldats des tirs des Romains, qui, eux-mêmes, étaient en position vulnérable, enfin ces hauts bords rendaient difficile un abordage de l'ennemi. Les navires romains avaient pour seul avantage par rapport aux navires vénètes d'être plus rapides et maniables grâce à leurs rames, les voiles étant peu utilisées. Cependant ces navires étaient surtout efficaces sur une mer calme et supportaient mal les tempêtes.
Les adversaires engagent la bataille
Lorsque les navires romains furent construits, Decimus Junius Brutus Albinus en prit le commandement et conduisit la flotte en direction du pays des Vénètes. Mais, sur la route, les Romains furent surpris par les Celtes. Au début, grâce à la supériorité de leurs navires, les Celtes eurent l'avantage.
Plusieurs navires romains furent coulés. Ces derniers tentèrent alors de ruser et essayèrent, grâce à des faucilles fixées sur des perches de couper les cordages des navires ennemis. Cette ruse permit de neutraliser quelques navires mais elle était insuffisante pour remporter la victoire. De plus, les Romains, qui n'avaient pas envisagé de tactique globale pour la bataille, commençaient à envisager la retraite lorsque tout-à-coup, le vent tomba et les navires celtes se retrouvèrent immobilisés. Les Romains contre-attaquèrent et détruisirent les navires vénètes un par un, très peu purent s'enfuir. La bataille dura 8 heures et s'acheva à minuit par la destruction de la flotte celte. Une fois leur flotte détruite, les Celtes n'avaient plus les moyens de lutter et se rendirent. César, vainqueur fit alors exécuter tous les prisonniers pris dans la bataille.


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