A peine le feuilleton du Mondial pour les Verts a connu son dernier épisode avec la rencontre Algérie – USA, voilà qu'un nouveau feuilleton risque de voir le jour en attendant qu'un autre sujet beaucoup plus accrocheur soit trouvé. En effet, l'affaire de la soi-disant agression du talentueux joueur des Verts, Rafik Saïfi, sur une journaliste d'un quotidien sportif connaît des révélations à même de rétablir la vérité et de faire de cet «incident» un pétard mouillé qui n'aura pas à rivaliser avec les vuvuzelas. Ayant pris attache avec les parents de Saïfi et de son manager qui était présent en Afrique du Sud pour avoir un autre son de cloche et recueillir les propos échangés entre Saïfi et ses parents, ces derniers n'arrivent pas à comprendre comment peut-on tenir de tels propos sur leur fils. Des propos qui sonnent, à vrai dire, comme un acharnement et non pas comme une volonté de dénoncer un comportement désobligeant. Comme dit l'adage, «de la discussion jaillit la lumière», mais aussi des pans d'une vérité qui fera de la victime un coupable. Selon la mère de Saïfi, son fils n'a jamais eu de problème avec qui ce soit dans sa vie. Il est très respectueux envers la gent féminine et très timide. Même s'il est animé d'une rage de vaincre sur les terrains, en dehors du rectangle vert, c'est un jeune très modeste qui sait se faire discret. Sa maman n'arrive pas à comprendre pourquoi cette journaliste lui en veut depuis longtemps. Pour étayer ses propos, elle a affirmé que lors du mariage de son fils, cette journaliste était venue assister à la fête sans qu'elle ne soit invitée. Au lieu de lui demander de quitter le lieu de la fête, l'intruse a été bien accueillie tout en lui demandant de ne pas prendre de photos des mariés. Elle fait fi de cette demande et photographia le nouveau couple à son insu. Pis encore, ces photos ont été diffusées. Preuve en est, l'une d'elle a été montrée dans l'émission Tara Ma Tara. Pour le manager de Saïfi, il s'agit d'une cabale montée contre son joueur. D'ailleurs, selon lui, les preuves matérielles existent et les témoins oculaires. Pour ce qui est des preuves, des enregistrements vidéo effectués pour immortaliser l'édition sud-africaine sont plus qu'accablantes pour les personnes qui veulent salir la réputation de Saïfi. Ces enregistrements seront-ils diffusés ? Le manager de Saïfi est catégorique. «Même si cette personne essaye coûte que coûte de nuire à Saïfi, par respect à sa famille, nous n'oserons jamais les rendre publics. C'est une question d'éducation et de moralité», a-t-il dit. Quant aux témoins, il avance que déjà lors de la conférence de presse tenue en Suisse par Saâdane, le traducteur de la BBC lui a rapporté que cette journaliste n'a pas cessé de ruminer sa haine envers Saïfi tout en usant de propos grossiers. Il en était de même la veille de la rencontre contre les USA durant laquelle cette journaliste n'a eu de cesse de proférer des propos déplacés à l'encontre de Saïfi. Néanmoins, vu l'importance du match, son manager n'a fait que lui insinuer qu'il se pourrait qu'une certaine presse va le critiquer après le Mondial. Pour ce qui est de l'incident, le manager de Saïfi a tenu à rétablir la vérité en affirmant qu'après la fin du match, cette journaliste était en train de vociférer au passage de Saïfi dans la zone mixte. Ce dernier s'est retourné pour savoir de quoi il en retourne, mais cette dernière l'a agressé avec son dictaphone. Suite à quoi, Saïfi a écarté de sa main l'appareil qui l'a blessé aux commissures de ses lèvres. C'est la réalité que la journaliste veut travestir pour solder ses comptes avec Saïfi et se faire, ainsi, un nom. Pourquoi lui en voulait-elle à ce point ? Pour répondre à cette question, il y a lieu de se rappeler la visite de Zidane aux Verts lors de leur regroupement à Marseille. Ce jour-là, cette journaliste aurait accusé Saïfi d'en avoir informé le quotidien Le Buteur alors que c'est elle qui devait être mise au courant la première. La réponse de Saïfi était cinglante : «Je n'ai informé personne et je voue le respect à toute la presse.» Aussi, il y a lieu de noter que la première action faite par cette journaliste est de déposer plainte au niveau de la FIFA. Une action préméditée pour porter un coup à la carrière de Saïfi. Un geste qui démontre que tout un plan a été échafaudé pour s'attaquer à celui qui a donné beaucoup de bonheur aux Algériens. Pour ce qui est des témoins, sans vouloir dévoiler toutes ses cartes, le manager de Saïfi a démenti la version de cette journaliste qui a affirmé que l'oncle de Ziani y était présent. «C'est un mensonge, l'oncle de Ziani était avec moi assis à la place qui nous a été réservée. Même lui est choqué par les déclarations faites par cette femme. Il est prêt à apporter son témoignage, ainsi que d'autres joueurs, y compris le garde-matériel des Verts», s'est-il écrié. En outre, faute d'arguments, cette journaliste a usé de son métier pour jeter tout son fiel contre Saïfi le traitant même de voyou. Cela nous rappelle, aussi, qu'Ali la Pointe a été traité de voyou par la France colonialiste. En somme Saïfi est Ali la Pointe du football national. C'est-à-dire, un enfant du peuple qui s'est sacrifié pour que le drapeau algérien soit toujours hissé plus haut. Chapeau bas Saïfi pour tous les services rendus à notre pays qui te sera toujours redevable !
