Ces chiffres ont été avancés, hier, par le directeur général de ce Fonds, Youcef Heussimi, lors de son passage au Forum d'El Moudjahid. Précisant que le coût total des projets s'élève à plus de 47 milliards de dinars, M. Heussimi a fait savoir que le montant des crédits sollicités a dépassé 27 milliards de dinars, tout en soulignant que ce Fonds n'a accordé, en termes de garanties, que 10,40 milliards de DA dont 3,47 milliards de DA pour la création d'entreprises et 6,93 milliards de DA pour des projets d'extension de PME, et ce, avec des potentialités de création de plus de 23 000 emplois. L'invité d'El Moudjahid a, aussi, indiqué que les garanties accordées portent essentiellement sur des projets dans les secteurs de travaux publics (88), l'agroalimentaire (87), les matériaux de construction (39), l'industrie (34), les biotechnologies et la santé (33), les produits métalliques et machinerie (21) et le textile (11). Cela étant, seulement trois projets agricoles ont été garantis, deux l'ont été dans le secteur de l'énergie et trois pour le tourisme. M. Heussimi a indiqué, par ailleurs, que trois projets ayant bénéficié des prêts bancaires ont échoué en cours de route contraignant le FGAR à rembourser un montant de 50 millions de DA aux banques créancières. Il a, aussi, souligné que la moyenne annuelle de rejet de dossiers est à hauteur de 15%. En termes de répartition géographique, la région centre du pays, selon le DG du FGAR, occupe la première place avec un taux de 50%, la région Est la seconde place (28%), la région Ouest le troisième rang avec 18% et le Sud la dernière place avec un taux de 6%. Cet organisme, opérationnel depuis 2004, est chargé d'accompagner les promoteurs de projets, en manque de garanties à présenter à une banque, dans leurs démarches pour l'accès à un crédit bancaire à travers l'octroi de certificats de garanties financières pour des projets dont les coûts d'investissement varient entre 4 et 50 millions de dinars, a-t-il rappelé. Les garanties financières qu'il délivre signifient qu'il s'engage à indemniser la banque de 10 à 80% du montant global du crédit accordé à l'entreprise au cas où cette dernière serait, plus tard, déclarée insolvable. En termes de perspectives, M. Heussimi a indiqué que le FGAR envisage la segmentation du marché de la garantie financière, l'accompagnement de PMA ayant bénéficié d'actions de mise à niveau auprès de l'ANDPME, la mise en place d'antennes régionales et la diversification par le lancement d'un nouveau produit relatif à la garantie des crédits d'exploitation, en cours de réflexion.