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Un «designer» des temps modernes
Belkacem Hadjadj, artiste peintre
Publié dans La Nouvelle République le 03 - 02 - 2011

D'une exposition à un autre vernissage, Hadjadj vivra la passion folle de la peinture. Les années l'ont aguerri dans le métier et lui ont permis d'acquérir la maîtrise de plusieurs techniques picturales à la fois : peinture à l'huile sur toile, peinture sur velours, peinture et gravure sur métal défoncé, peinture à la gouache, au fusain, vitrail et même sur plexiglace. Il adapta sans difficultés son style personnel sur pratiquement tous les supports. Son penchant se veut prononcé pour les paysages, les portraits et la reproduction picturale des bijoux traditionnels berbères. Là où il exposa ses œuvres, il ne recueilla que du succès. De Tunis à Rabat en passant par Alger, Oran, Paris (palais Beaubourg), Batna, Constantine et Annaba, furent son itinéraire artistique. Au sud, Hadjadj Belkacem a été, surtout, sollicité pour décorer avec sa touche personnelle des hôtels de standing, fréquentés par les touristes étrangers et des hommes d'affaires. Il se verra invité un peu partout pour accomplir la même mission : hôtel des Zibans de Biskra,, hôtels Sakhri, Majestic et Seybouse (Annaba), hôtels Mazafran, Saint-Georges, Aurassi et résidence EL-Mithak (Alger), hôtel Kotama (Jijel). Hadjadj confirma ainsi son passage réussi au rang de vrai «Désigner» des temps modernes. En professionnel de surcroît. La décennie noire au cours de laquelle l'art fut décrété indésirable et où la vie des artistes – comme celle des journalistes – encourait le danger de mort, Hadjadj préféra s'éclipser quelque temps en Tunisie choisie comme refuge temporaire. Une absence d'Algérie forcée pour sauver sa tête comme le feront tant d'Algériens.
Aujourd'hui, les temps ont positivement changé et Hadjadj qui vit à Constantine, envisage son retour à l'activité picturale. Sa première exposition publique devra se tenir bientôt à Batna, plus précisément à la galerie de la maison de la culture.
Un problème d'absence de galeries
Pour les connaisseurs, Hadjadj a sa notoriété d'artiste et figure en bonne place parmi les meilleurs et les anciens plasticiens du pays. Le retrait engendré occasionné par les évènements tragiques de la décennie noire, fait qu'il doit aujourd'hui reprendre son flambeau pour se faire connaître aux nouvelles générations. Lui est demeuré convaincu que contrairement à une fausse idée par trop répandue chez nous, les Algériens s'intéressent à l'art notamment chez les jeunes instruits, les intellectuels, les cadres et ceux qui exercent des professions libérales. Certes, en Tunisie qu'il a quittée, en 2004, pour retourner définitivement à Constantine, les gens et les touristes étrangers raffolent de l'art en général et de la peinture en particulier.
Hadjadj déplore chez nous plutôt l'absence de galeries d'art et aussi de magasins de revente de toiles de nos artistes peintres. Une omission de l'Etat dont devront s'acquitter tôt ou tard les pouvoirs publics afin que la politique culturelle et officielle soit plus large. A Alger, les rares galeries privées telle celle de Ryadh EL-Feth sont payantes. Ses propriétaires achètent même des toiles qu'ils revendent pour percevoir des bénéfices. C'est ce qui fait que les peintres se rabattent malheureusement sur les halls d'hôtels pour exposer gratuitement leurs œuvres. Plus qu'une passion, la peinture est une thérapie selon Hadjadj, et permet de découvrir beaucoup de choses dans la vie. A cet effet, nous signale-t-il, cette discipline artistique mérite d'être vulgarisée et propagée dans les milieux des jeunes. Elle favorisera leur stabilisation psychologique comme une symphonie. Mais au préalable, il faille selon lui battre en brèche le champ réduit de l'expression artistique en procédant à une ouverture dans notre société par la résolution du manque d'infrastructures culturelles. Hadjadj qui a eu d'alléchantes propositions de s'établir définitivement en Amérique et en Suisse a préféré retourner chez lui en Algérie par la force des liens familiaux et du pays, pense que c'est à présent le moment de déclencher une dynamique de renaissance et de promotion de l'art pictural en Algérie. Les peuples ne vivent pas que de pain.


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