L'Algérie a terminé à la 19ème place du Mondial 2009 de handball qui se déroule en Croatie et ce après avoir battu Cuba pour sa dernière sortie dans cette compétition. Reversé dans la poule de consolation (Coupe du Président de l'IHF) après son élimination au premier tour, le sept algérien a remporté ses trois matches dans cette épreuve, respectivement face à l'Egypte 28-22, le Brésil 29-28 et l'Arabie Saoudite 30-27 pour décrocher la quatrième place du groupe 2 qui lui donnait le droit de rencontrer son homologue cubain, quatrième aussi du groupe 1 pour la dix-neuvième place. Auteurs d'un sans-faute lors de cette seconde phase du championnat du monde de la discipline, les protégés de Kamel Akeb, qui ont payé cash leur manque d'expérience avec en sus un manque flagrant de préparation lors du premier tour dans un groupe très relevé avec le champion en titre l'Allemagne et le vice-champion du monde, la Pologne, ont donc rectifié le tir pour terminer la compétition en force. Ce qui est de bon augure pour cette jeune équipe couvée par Kamel Akeb qui peut nous valoir beaucoup de satisfaction à l'avenir pour peu qu'elle soit bien prise en charge. Pour bon nombre d'observateurs, l'Algérie recèle de bonnes potentialités comme l'aura souligné l'entraîneur de la sélection allemande Heinar Brand qui n'a pas tari d'éloges sur le sept national, lequel malgré la défaite aura donné du fil à retordre à sa formation. Par ailleurs, le match face à la Russie est à prendre comme référence pour les camarades de l'excellent Berriah qui sont passés à côté d'un retentissant exploit en s'inclinant sur le fil sur le score de 29 à 28. Avec treize joueurs qui participent pour la première fois à un Mondial, fallait-il demander plus à cette formation qui a réussi à battre le champion d'Afrique, l'Egypte ? Non, même si bon nombre de spécialistes de la petite balle à l'échelle nationale ne sont pas du même avis en ne ménageant pas par leurs critiques Kamel Akeb qui a eu le courage de rajeunir l'équipe nationale. Mieux placé que quiconque pour dresser un état des lieux, Aziz Derouaz, qui est du reste candidat à la présidence de la fédération algérienne de handball, se dit «être confiant pour l'avenir du handball algérien. On peut faire des Berriah et des Berkous, il faut seulement réunir les moyens». Et de continuer: « Pour remettre la machine du handball algérien en marche, il lance un appel à la famille du handball algérien afin de rétablir la chaîne de l'élite, à savoir les sélections des -21 ans, -19 ans et -17 ans. La sélection algérienne possède un potentiel intéressant, qu'il faut consolider pour l'avenir afin de rattraper notre retard».
