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Du jamais vu : La sardine à 300 DA à Oran
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 11 - 02 - 2009

La sardine, jadis poisson du pauvre, nargue aujourd'hui les petites bourses. Du jamais vu, le prix de ce poisson bleu à Oran atteint les 300 dinars le kilo dans certains marchés de quartier.
Un prix dépassant tout entendement, et qu'aucun Oranais ne pouvait même pas imaginer une année auparavant. Nombre d'Oranais conservent vivace le souvenir où la sardine était négociée à 10 dinars le kilo. Autres temps, autres moeurs. Et le temps semble donner raison à l'affolement des prix de la sardine à Oran. Pire, certains vendeurs, sans scrupules, profitent de la crédulité des consommateurs pour proposer l'allache (latcha) au lieu de la sardine à ce prix exorbitant.
Rares sont les consommateurs qui font la différence entre les deux poissons appartenant à la même famille. Les deux poissons sont presque identiques : même calibre avec un corps fuselé et des reflets argentés, cependant, la seule nuance entre ces deux genres de poissons est que l'allache a une rature au couleur verdâtre sur le dos.
Pour revenir au prix de la sardine qui n'est descendue que rarement ces derniers mois sous la barre des 200 dinars, les Oranais semblent pointer d'un doigt accusateur la spéculation. « La sardine est négociée à Béni-Saf, à moins d'une heure et demie de route d'Oran, à seulement 100 dinars voire moins », argumente cet homme.
Il avoue qu'il se rend régulièrement dans cette ville en compagnie de ses amis pour acheter à moindre coût du poisson surtout ces derniers mois où la mercuriale des fruits de mer demeure fluctuante à Oran. Les pêcheurs et mandataires se défendent contre ces accusations en soutenant que la mer est devenue « avare » de poissons et en particulier la sardine. Pour ce connaisseur de la mer, les bancs de sardine auraient pris le large en raison des agressions répétées contre leurs lieux de reproduction près des côtes. Par agression, notre source pointe surtout du doigt la pêche à la dynamite.
Les capsules de dynamite, acheminées clandestinement du Maroc, qu'on règle suivant les profondeurs visées, implosent en ramenant à la surface d'importantes quantités de poissons. Ce procédé facile permet au pécheur de ramasser de grandes quantités de poissons morts qui remontent à la surface.
L'utilisation des explosifs se fait généralement pendant les saisons où le poisson ne monte pas souvent. Les filets n'atteignent généralement pas les profondeurs.
La pêche aux filets dérivants est également au banc des accusés. Il y a aussi la pêche sauvage de ce poisson. Cette dernière décennie, le nombre de sardiniers s'est multiplié grâce aux formules d'emploi de jeunes et aujourd'hui, beaucoup de sardiniers convoitent les mêmes territoires qui n'ont pas eu le temps de se repeupler. Pour des connaisseurs de la mer, il faut désormais suspendre la pêche de la sardine au moins trois mois pour autoriser une reproduction de l'espèce.
En attendant, la sardine continuera à avoir la cote sur les étals.


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