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Bouteflika à Chlef et à Aïn Defla : «Nous ne pouvons pas faire de miracles»
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 30 - 03 - 2009

«C'est une ville de véritables moudjahidine, mais qui a connu de graves problèmes durant la Guerre de Libération dont les effets ont été ressentis même après l'indépendance », a déclaré Bouteflika à Chlef, avant de promettre à ses habitants le règlement du problème des sites préfabriqués.
C'est par une convocation de l'histoire que le président-candidat s'est adressé hier, aux habitants de Chlef, venus nombreux l'écouter dans la salle de conférence du Centre culturel islamique. « C'est une ville de véritables moudjahidine, mais c'est aussi une ville qui a connu de graves problèmes durant la Guerre de Libération dont les effets ont été ressentis même après l'indépendance », a-t-il déclaré avant toute chose. Les « graves problèmes » auxquels Bouteflika se plaît à faire référence, à chaque fois qu'il visite la région, semblent lui être restés en travers de la gorge, notamment quand il se place dans la « wilaya 5 » dont il est issu, pour s'adresser à la « wilaya 4 » qui englobe, entre autres, le grand Ouarsenis.
Slimane El-Ghoul, assis hier aux premiers rangs, doit être l'un des moudjahidine de la région qui a certainement compris de quoi veut parler Bouteflika. Ces propos, le candidat les a voulus comme une précision à ceux de bienvenue que lui a prononcés une animatrice de radio Chlef en s'imposant des haltes au niveau de femmes et d'hommes de renom de la région, à l'exemple de Hassiba Benbouali et Noureddine Morsli. « Je ne peux ne pas me souvenir de cette wilaya, je la connais depuis 1957 », a-t-il noté en évoquant entre autres repères, Omar Benmahdjoub, militant FLN et avocat connu dans la région.
Bouteflika rappelle les deux séismes (1954 et 1980) qui ont secoué tragiquement la ville. Il avance dans l'histoire et arrive aux années 90 pour parler de ce passé, encore plus tragique, vécu par la région. Il s'empressera de rendre hommage à l'armée qui, sans elle, a-t-il dit, « l'Etat se serait effondré ». Il dira à l'assistance « vous avez beaucoup souffert avec deux séismes et le terrorisme ». Je dis, a-t-il affirmé, « à ceux qui veulent rendre les armes, nous n'avons pas de rancoeur envers vous, mais on s'en remet à Dieu ! (Enouaklou alihoum Rabi !) ». Le président-candidat estime ainsi, que « c'était naturel que nous nous occupions de cette wilaya sinistrée ». Il rappelle à ses habitants que « nous avions eu des programmes, mais vous savez comment est le peuple », manière de dire que le peuple veut toujours plus. « Nous ne pouvons pas faire de miracles, la construction se fait pierre par pierre », lancera-t-il. Et « puisqu'on parle de pierre, nous avons un problème depuis 1954, celui de la reconstruction de la ville, nous ne pouvons le régler que par l'aide de la population », a-t-il précisé. Il soulignera à propos de la situation des sinistrés, avec une allusion aux émeutes que Chlef a connues l'année dernière que « c'est une, affaire qu'il ne faut pas politiser, depuis des années, on tente de trouver des solutions mais dès qu'on en trouve, ça ne plaît pas. Il n'y a que Dieu qui sait ce qu'il faut faire ».
Il rectifie « il faut des urbanistes, des ingénieurs, des architectes, ce sont eux qui sauront trancher la question ». Il demande aux sinistrés : « vous nous aidez à la construction des habitations, pour ce qui est de l'extérieur, à l'intérieur, vous pouvez faire ce que vous voulez ». Son autre allusion, le refus des « Asnamis » que soient détruits leurs chalets et donc de leur rejet de son projet de reconstruction de la ville, mais il l'emballe avec « cette ville ancestrale que même les séismes n'ébranlent pas, nous sommes tous de Chlef, même nous, nous avons la tête dur ». Il clarifie ses propos : « cette affaire, il faut qu'on la règle. Certains politisent nos problèmes, nos maux, nos malheurs (...), nous règlerons nos problèmes progressivement, nous vous promettons que nous marcherons en direction du changement et du développement, je ne dis pas cela pour vous flatter, mais vous savez ce qu'on a vécu durant la décennie noire ».
Et pour terminer, il rappelle son mot d'ordre « nous c'est la continuité, nous n'avons rien de nouveau, si vous êtes d'accord, vous connaissez l'adresse... ». La salle le gratifie par des « Bouteflika ! » et autres « yahia », « président », « longue vie... » à n'en pas finir. Convaincu que l'adresse a été retenue par l'assistance, Bouteflika rétorque « un tel discours me coupe les jambes. Je sais que vous vous êtes accrochés à des taudis après le séisme, c'est pour ça que quand vous dites vous voterez pour quelqu'un, vous voterez pour lui ».
Le président-candidat prendra dans l'après-midi un bain de foule à Aïn Defla qu'il a rejoint de Chlef par un tout nouveau tronçon de l'autoroute Est-ouest non encore inauguré. Aujourd'hui, il fera Tébessa et Oum El-Bouaghi.


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