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Blida: Haro sur la criminalité
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 23 - 07 - 2009

Blida, la ville des roses, Blida la ville qui a enfanté Abderrahmane Aziz, Baya et bien d'autres artistes qui ont immortalisé son nom, a aussi donné naissance, comme toutes les villes du monde, à une frange de la population qui s'est mise hors-la-loi et qui constitue un danger aussi bien pour la vie que pour les biens des citoyens.
Certains quartiers, à l'instar de la cité de la rue Maillot (114 logts), la gare routière, 13 mai ou encore une partie de Khazzouna ou de Bouarfa étaient devenus de véritables coupe-gorges, surtout durant la décennie noire et les années qui l'ont suivie. Mais c'était compter sans le dévouement et la bravoure d'une élite qui s'était donnée comme but dans la vie de garder le pays toujours debout, à l'encontre de tout et de tous. Ce sont aussi des Algériens qui ont choisi un métier noble au service de leurs concitoyens, payant de leur vie la quiétude des autres, suant sang et eau, de jour comme de nuit, pour assurer la sécurité de tous. Ils ont choisi d'être policiers et ont relevé le défi lancé par des criminels de tous bords prêts à tuer pour préserver leur mainmise sur toutes les activités juteuses mais illégales comme le trafic de drogue, la prostitution et la contrebande. Ils ont réussi à sécuriser des quartiers réputés chauds et ont regagné la confiance des citoyens grâce à leur savoir-faire et à leur abnégation. A la veille du 47ème anniversaire de la création de la police algérienne, les représentants de la presse nationale à Blida ont tenu à accompagner ces hommes-courage durant leur traque quotidienne, diurne et nocturne des délinquants de tous niveaux. Nous avons donc commencé notre tournée accompagnés de Fouad, le sympathique responsable de la cellule d'information de la Sûreté de la wilaya de Blida, notre cicérone et chef de mission pour cette journée alors que trois groupes de policiers en civil nous précédaient pour leur besogne de routine. Premier point, la gare routière, mitoyenne du marché Guessab et qui drainent, à eux deux, des dizaines de milliers de personnes quotidiennement. A notre arrivée, notre attention fut attirée par des cris des gens qui couraient dans tous les sens. Nous descendîmes en vitesse et nous nous dirigeâmes vers la baraque qui abrite les policiers chargés de la surveillance des lieux. A l'intérieur, assis sur une chaise, se trouvait un jeune, les cheveux hirsutes, les habits sales, les yeux hagards. On nous informa que c'était un malade mental qui s'en prenait aux enfants en leur jetant des pierres de grosseurs respectables, sans se soucier qui il pourrait bien atteindre. Les policiers, appelèrent la Protection civile qui dépêcha une ambulance qui l'emmena vers l'hôpital psychiatrique d'où il ressortira dans un mois, ou peut-être moins. Les hommes se dispersèrent entre les bus, se mêlèrent aux voyageurs, ayant un oeil sur les jeunes qui passent, ceux qui attendent et, surtout, ceux qui se rapprochent des gens agglutinés aux portières des bus. En effet, c'est ce moment où le passager a toute son attention braquée sur la montée dans le bus, poussé de toute part par d'autres personnes voulant accéder à l'intérieur du bus en même temps, que les voleurs mettent à profit pour subtiliser les téléphones portables ou les portefeuilles de leurs poches ? Mais il faut croire que les voleurs sont en «vacances» comme l'a suggéré malicieusement un journaliste, soit que le travail des policiers est parvenu à réduire presque à néant les vols en cet endroit. De là, nous nous sommes dirigés vers l'un des quartiers les plus malfamés de la ville, celui de la rue Maillot, derrière les grandes tours orange de l'AADL à Ouled Yaiche. Avant d'y pénétrer, les policiers nous demandèrent de faire attention car nous allons pénétrer dans un endroit très dangereux, où tout peut arriver. Au bord de la route, là où nous avons garé les voitures pour continuer à pied sous un soleil tapant dur, nous avons fait part de notre étonnement à notre guide : il y avait trois jolis bâtiments à l'architecture recherchée avec au milieu une placette, des allées très propres et de la verdure. A l'intérieur des bâtiments, des cours vides et sales, des entrées de cages d'escalier sombres et nauséabondes, et comme c'était l'heure de la sieste, il n'y avait personne. Au détour, nous trouvâmes trois adolescents qui discutaient assis sur le rebord d'un mur. Les policiers les fouillèrent rapidement et leur demandèrent leurs papiers, qu'ils ne portaient pas sur eux. Un inspecteur les tança en leur demandant de rentrer chez eux, mais l'un d'eux répondit ironiquement qu'ils n'avaient pas de climatiseur. C'est juste un avant-goût de ce qu'ils entendent chaque jour lors de leurs rondes. Quelques mètres plus loin, nous entendîmes une voix de femme qui se tenait sur son balcon au 3e étage, elle nous insultait et nous demandait de les laisser tranquilles. Un policier nous demanda de ne point marcher au niveau des bâtiment car : «vous risquez de recevoir un pot de fleurs ou autre chose sur la tête», a-t-il précisé devant notre étonnement grandissant. Au détour d'un immeuble, nous nous retrouvâmes face à ce qui devaient être des magasins mais qui sont devenus, faute de locataires, des endroits où les habitants déposant leurs ordures, y jettent tout ce qui ne leur sert plus, ceci durant le jour car, durant la nuit, ces endroits malsains se transforment en fumerie de drogue, en salles de jeux de hasards, en bistrots et, bien entendu, en maisons closes. Un groupe d'inspecteurs se dirigea vers l'arrière du cimetière pour encercler les éventuelles personnes qui s'y trouveraient. Le centre culturel dont les travaux n'ont pas dépassé le stade du béton et sont à l'arrêt depuis plusieurs années. Et, bien entendu, ils sont devenus le refuge de toute une faune de délinquants. Quand nous y arrivâmes, plusieurs individus prirent la fuite, poursuivis par les policiers en civil. Trois personnes sont restées sur place, car surprises par l'irruption rapide des agents de l'ordre. Après avoir assisté à une course-poursuite à travers les ruelles de Douerate, nous avons pris un moment de repos pour, dès la nuit tombée, nous diriger vers un autre endroit réputé dangereux : Diar El-Bahri, dans la commune de Béni-Mered. D'autres endroits où la prostitution, le vol, les agressions sont monnaie courante ont reçu la visite des policiers que nous accompagnons et ce n'est que vers 23 h que nous sommes rentrés.

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