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Le nouveau week-end, les commerces et le reste
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 13 - 10 - 2009

Au moment où certains opérateurs économiques, notamment ceux qui ont une relation avec les pays fonctionnant selon le week-end universel, affirment qu'en termes d'efficacité, un plus de 30 % a été observé depuis l'entrée en vigueur du week-end semi-universel, les citoyens semblent relativement indifférents étant donné que peu de choses ont changé pour eux, vu que la journée de vendredi demeure celle du repos commun alors que celles de jeudi et samedi restent pleines en activités commerciales.
S'il est encore prématuré d'avancer le moindre résultat financier de la part des entreprises, étant donné que le déficit est à situer à ce niveau, les citoyens affirment vivre dans la perplexité du fait qu'on a l'impression que le repos hebdomadaire dure trois jours. C'est aussi le cas de certains personnels du travail posté, ne bénéficiant que de la journée de jeudi, qui déplorent le fait qu'ils n'ont plus le temps de se consacrer à leurs enfants. Chez les commerçants aussi bien les détaillants que les grossistes, rien n'a changé pour eux du fait que les clients n'ont pas changé leur habitudes de consommation et la journée de jeudi reste la plus faste en termes de ventes.
En effet, les détaillants rencontrés jeudi dernier aux halles centrales, où la décision de glisser vers le nouveau week-end universel tarde à être concrétisée, déclarent à l'unanimité qu'ils s'approvisionnent les jeudis étant donné que les prix pratiqués ne changent pas en attendant de nouvelles marchandises attendues à partir de samedi, mais certainement avec une mercuriale en hausse. Au niveau de la même structure commerciale, le samedi demeure également une journée pleine avec ces dizaines de livreurs venant des wilayas productrices.
Dans le domaine de l'Agroalimentaire, rien n'a changé et le volume de l'activité est resté identique à ce qu'il était avant le 14 août, car les livreurs, notamment ceux qui se situent entre les importateurs et les grossistes, continuent de ne consacrer que la journée de vendredi au repos hebdomadaire. Pour certaines corporations telles les coiffeurs, d'ailleurs la seule à observer encore la journée de samedi pour le repos hebdomadaire depuis 1976, le glissement vers le week-end semi-universel semble les diviser étant donné que si certains avancent que le principe du premier jour de la semaine doit être reconduit, d'autres préfèrent ne pas changer. Mais, les premiers rétorquent que la journée de samedi est très rentable étant donné que la demande est importante. Résultat, certains coiffeurs ont choisi la journée de vendredi comme jour de repos, d'autres ont gardé le samedi. D'autres encore pensent à choisir la journée de dimanche ou celle de lundi. Bref, la corporation semble divisée sur ce point. En revanche, pour les bouchers qui faisaient relâche par le passé durant la journée de samedi, la question ne se pose plus étant donné que la plupart d'entre eux travaillent 7 jours sur 7. Cela est dû au fait que la plupart des bouchers font leur stock le jeudi en attendant le dimanche, jour d'abattage. C'est le cas également des boulangers qui étaient soumis à un repos hebdomadaire obligatoire selon un programme fixé par la direction du Commerce. Or, depuis la prolifération des boulangeries, notamment par le biais des crédits octroyés aux jeunes chômeurs, la course vers la recette optimale a conduit les boulangers à ne pas fermer. Les seules premières impressions favorables ne peuvent être recueillies que chez certaines entreprises et plus spécialement dans les établissements bancaires, qui, d'ailleurs, n'ont rien changé à leur week-end. Ainsi, un cadre affirme que l'apport de son entreprise en matière d'audit exige une relation permanente avec la tutelle basée dans un pays étranger chargée elle aussi de suivre à distance tout ce qui est entrepris aux alentours des gisements de pétrole. Du coup, une journée de plus permet un suivi plus grand qui peut se perpétuer directement sur la masse du travail accompli. En revanche, et faisant un distinguo avec des représentations basées dans les pays dont le week-end est universel, un déficit de 20 % reste à combler. Dans le cas où ceci allait être possible, les résultats aussi bien techniques ne seront que meilleurs et pouvant avoir un impact positif d'un côté sur la productivité et de l'autre sur la gestion des ressources humaines qui sera plus facile étant donné que le personnel ne sera pas sous pression. Mais c'est incontestablement au niveau du secteur banquier que la situation est plus claire. Dans ce contexte, si dans le secteur public où on ne s'est pas encore libéré des réflexes de l'administration de l'argent même si les banques publiques sont soumises à des règles commerciales universellement reconnues, pour les banques privées, chaque jour de perdu pèse lourd en matière de transactions financières comme c'est le cas du transfert d'argent par le biais de western union. A ce sujet, un manager d'une banque française installée en Algérie estime qu'une journée de perdue équivaut à plusieurs milliers d'euros en termes d'agios et de commissions. Notre interlocuteur estime que cette journée peut leur ramener plus de 5 % en termes de chiffres d'affaires partant du principe que le déficit accusé en la matière était de l'ordre de 10 %. Anticipant sur l'avenir, notre source estime qu'un retour au week-end universel, une éventualité à ne pas enterrer, les banques gagneraient plus et le personnel n'aura pas une charge de travail contraignante.


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