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Tramway, trémies, réfection des réseaux AEP...Les grands projets d'Oran, entre indignation et adhésion
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 14 - 10 - 2009

Oran est devenue invivable, entend-on dire ça et là. La circulation est devenue tellement infernale que des chauffeurs de taxi, ignorant le sens de la notion de service public, refusent des destinations qu'on leur demande.
Des blogs et des sites tenus par des Oranais décrient la situation de délabrement de leur ville, surtout depuis l'entame des travaux du tramway et de la réfection des réseaux AEP. Pour d'autres, moins nombreux certes, Oran ne veut pas se départir de son provincialisme en assumant des projets à la mesure de ses prétentions de métropole méditerranéenne. Usant d'une ancienne parabole, un citoyen, ancien cadre de l'administration, comparera l'attitude des Oranais vis-à-vis des grands projets en cours à celui qui désire ramasser le miel mais refuse de se faire piquer par les abeilles. A ne pas se méprendre, ces réactions, qui restent primaires et surtout exprimées sur le mode de la contestation, n'augurent pas d'un débat sur la ville. Mais elles ont quand même l'avantage de soulever une question importante: tous les projets dont bénéficie Oran en ce moment, aussi importants soient-ils, ont été imposés d'en haut. Autrement dit, les élus, supposés représenter la volonté des populations, les autres acteurs (s'ils existent !) n'ont pas été associés à leur conception et leur emplacement. Donc, ce déficit d'adhésion est à mettre sur l'extériorité de ces projets. Ces derniers charrient un second écueil: le manque de communication. L'effort de la Seor, consistant en l'alignement des panneaux tout au long de ses chantiers ne suffit pas apparemment. Un citoyen soulignera que les désagréments causés par cette entreprise actuellement au niveau de la rue d'Arzew est en fin de compte la somme des dérangements que génèrent les répétitifs éclatements des conduites de l'eau sur un semestre ou tout au plus une année. Et de rappeler «c'est cyclique chez nous. De temps en temps l'ex-Epeor défonçait la chaussée pour réparer une canalisation qui, deux semaines après, éclate cinquante mètres plus loin. Autant en finir une bonne fois pour toutes !!», estimera-t-il. Un autre, cadre lui aussi et bien au fait de la question de l'eau, rappellera que la déperdition du précieux liquide atteignait la proportion de 40%. Il conclura: «Si ces travaux permettent une économie en arrêtant cette hémorragie, je ne vois pas d'inconvénient». Quand on explique le caractère inéluctable de ces travaux, notamment la réfection de l'AEP, à des citoyens, ils déterrent un autre argument: celui de leur simultanéité dans une cité souffrant déjà d'engorgement à cause du dédoublement de son parc roulant en un temps record.
Le manque d'information pénalise davantage le projet du tram. Une question revient sur toutes les lèvres: sa mise en marche sur certains tronçons ne risque-t-elle pas de gêner la circulation des voitures à cause de l'étroitesse de la chaussée ? La question concerne en premier lieu l'avenue Saint-Eugène, déconseillée à emprunter durant certaines heures de la journée depuis longtemps. Des citoyens souhaitent qu'on réglemente la circulation des voitures et autres engins sur certaines artères de la ville que desservira le prochain tram. Allant plus loin, un cadre, ne dissimulant pas ses penchants écologistes, estimera que le but à assigner au tram est justement la limitation de la circulation des voitures. «Partout dans le monde, on cherche à substituer les transports publics à l'usage des véhicules individuels. Limitation des gaz à effet de serre oblige !», lance-t-il. En évoquant l'écologie, on remet sur la table l'arrachage des arbres, dont certains sont centenaires, se trouvant sur le parcours du tram. Le haut de l'avenue Saint-Eugène est devenu méconnaissable et triste à la fois, note à juste titre plus d'un de nos interlocuteurs. Un cadre de l'APC d'Oran parlera de trois cent vingt arbres arrachés et qui devaient être réimplantés ailleurs. Nous avons constaté qu'une dizaine tout au plus du patrimoine végétal a été réimplantée à l'entrée du nouveau pôle universitaire de Belgaïd. Un autre lot a été replanté au cimetière d'Aïn El-Beïda. Selon des informations qui restent à vérifier, des arbres ont eu un sort moins prestigieux. Encore ici, l'absence d'un partenaire, du genre une association défendant le patrimoine végétal de la ville, a ouvert la voie à toutes... les interprétations. Loin de ces préoccupations, des usagers des transports publics, plus que dépités des comportements des receveurs et chauffeurs des bus privés, attendent l'arrivée du tram. Malheureusement, il risque d'accuser du retard, si l'on croit la déclaration d'un responsable au niveau central, rapportée par la presse. Quant à la trémie d'Es-Seddikia, dont la livraison est prévue avant le congrès du GNL, les travaux de sa réalisation ne suscitent pas énormément de commentaires et d'indignations. Parce que ceux qui empruntent quotidiennement les voies menant vers Canastel et Belgaïd mesurent le service que cet ouvrage va leur rendre. Eux qui souffrent de l'encombrement au niveau du rond-point, surtout lors des heures de pointe.


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