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Annaba: La ville a peur
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 08 - 02 - 2010

« J'ai ressenti une souffrance intolérable et une grande peur, lorsque j'ai senti la pointe d'un couteau sur ma gorge et le bras qui me serrait fortement la poitrine», nous a lancé la jeune fille qui a été agressée, en plein jour, au niveau de la rue Ibn Khaldoun, samedi matin. Son agresseur l'a délestée de son portable et d'une chaîne en or qu'elle portait. L'agresseur était tellement rapide que même ses cris n'ont pu permettre à la foule, aussitôt, constituée, de repérer l'agresseur. La fille en pleurs était sur le point de craquer. L'agresseur a disparu sans laisser de trace. «Cette agression n'est pas la première en ces lieux», nous ont dit quelques habitants en colère, mettant du coup en évidence, l'absence de la sécurité. Quarante-cinq minutes après cette agression, un automobiliste à bord d'un véhicule 4x4 noir de marque KIA, roulant au ralenti, à hauteur du siège de l'UGTA, a été abordé par un individu marmonnant des mots incompréhensibles pour détourner son attention et permettre à son comparse de subtiliser son portable, repéré sur le tableau de bord. L'action n'a pu se réaliser après un coup de poing assaini à l'agresseur par la personne assise à la droite du conducteur. Les deux voyous ont pris la fuite à l'intérieur des quartiers de la Place d'Armes.
«Je connais la chanson» a lancé cette personne aux deux agresseurs de forte corpulence et âgés entre 27 et 30 ans. Une demi-heure plus tard près du Théâtre régional d'Annaba, un cri de femme avait été entendu et tous les regards se sont aussitôt braqués vers l'endroit d'où il venait. Une femme fixait du regard un jeune qui courait vers la Place d'Armes. Il venait de lui subtiliser son portable. Trois actes en moins d'une heure, dans trois lieux fortement fréquentés et pas le moindre signe des services de sécurité, a laissé pantois tous les passants présents au moment des faits. Ecoeurés, nombreux citoyens ont crié à l'insécurité. A cela on rajoute les nombreux vols de voitures enregistrés, ça et là, comme en témoignent les nombreuses plaintes déposées au niveau de différents commissariats ou brigades de gendarmerie. A ce genre de situations, il y a aussi la complicité, non déclarée, des victimes qui se contentent de pleurer leur sort sans pour autant aller plus loin. D'un autre côté la police, qui met la main sur des agresseurs en flagrant délit se trouve impuissante devant la justice à produire une plainte, du fait que l'agressé par peur, évite de se présenter pour être entendu.
«Il est déconseillé de s'aventurer sur le cours de la Révolution au delà de 19h. Le risque est constamment présent et n'attendez surtout pas que l'on vous apporte aide et assistance. Car chacun a peur pour soi», nous a dit un habitant. «A voir les statistiques des services de sécurité, on croirait que tous les voyous sont en prison. Mais si, ces chiffres démontrent l'effort consenti par ces services, ils demeurent néanmoins, loin de ce qui se passe réellement dans la rue», nous a dit un autre qui interpelle les pouvoirs publics à prendre au sérieux ce phénomène qui ne cesse d'empoisonner la vie des citoyens qui ne se sentent plus en sécurité.» Nous sommes à la merci de n'importe quel énergumène, à n'importe quel moment et n'importe où», a ajouté notre interlocuteur.


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