L'entraîneur national, Rabah Saâdane, s'est dit «satisfait» du rendement de ses joueurs «qui n'ont pas été dominés» par l'adversaire. Il a rappelé que le score importe peu, malgré la défaite de 3-0 devant un adversaire qu'il a qualifié de «grande équipe», sachant que l'Eire avait failli éliminer la France lors des matches de qualification au Mondial-2010. A l'évidence, le coach national a reconnu que beaucoup d'efforts restent à consentir au niveau de l'attaque, laquelle reste stérile puisqu'elle n'a pas inscrit le moindre but depuis le match des quarts de finale de la dernière CAN en Angola contre la Côte d'Ivoire. Saâdane a promis de trouver une solution à cette faille tout en déplorant les nombreuses fautes commises sur le terrain par les joueurs contre l'Irlande. Saâdane a expliqué cette défaite par l'absence de plusieurs titulaires de l'équipe, laquelle a été remaniée à 60 %. Mais il a tenu à relever qu'il dispose désormais de bonnes doublures. Il a estimé que les nouveaux sélectionnés qui ont pris la place des titulaires se sont acquittés convenablement de leur mission. Le coach national a ainsi relevé que plusieurs joueurs ont disputé leur premier match en sélection et ont ainsi évolué ensemble pour la première fois à l'occasion d'un match. Pour Saâdane, le groupe doit également travailler ses automatismes et son homogénéité dans le jeu afin d'être au rendez-vous dès le premier match du Mondial, contre la Slovénie. En ce sens, Saâdane a eu à évaluer de manière individuelle chaque joueur et dispose d'ores et déjà d'une idée sur la forme et la réaction de chaque sélectionné. Il a rappelé que l'effectif a subi de grands changements et que le match contre l'Irlande est intervenu après deux semaines de préparation en altitude. En dépit de tous les manques relevés, l'entraîneur national se dit être «confiant» dans la mesure où il envisage d'apporter certains changements dans la préparation dès le deuxième stage de l'équipe nationale qui débutera demain à Nuremberg (Allemagne). Sur le plan physique, Saâdane reste rassuré quant à la forme affichée par ses protégés qui ont pu faire face à une équipe dont le jeu est basé sur l'engagement physique. Pour lui, les joueurs ont évolué sur le même rythme durant toute la partie, sachant que l'un des manques de l'équipe nationale par le passé résidait dans ses difficultés à évoluer sur la même cadence durant 90 minutes.
