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Chroniques d'ailleurs: La Palestine n'est pas l'Iran
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 10 - 06 - 2010

Israël qui a mené en «bateau» l'Occident depuis longtemps a épuisé tous ses mensonges. Au risque de couler, l'Occident n'a d'autre choix que de revenir à la vérité et à la justice.
A chaque fois que la question des droits légitimes des Palestiniens est évoquée par la communauté internationale, Israël concentre ses efforts de propagande pour mettre au centre des débats la «menace iranienne» pour la sécurité dans les régions du Proche et Moyen-Orient. Quand il est demandé à Israël de quitter la Palestine et de retourner à ses frontières de 1967, Israël déclare que l'Iran d'Ahmadinjad veut le «rayer de la carte»… géographique s'entend. Et comble de tout, ça marche… chez les gouvernements occidentaux, parce que les opinions publiques, elles, démontrent, chaque jour qui passe, la supercherie complice de leurs gouvernants avec Israël : elles manifestent dans les rues leur ras-le-bol du mensonge sioniste. Dernier exemple ? Pour ce qui concerne l'acte de piraterie contre la flottille humanitaire pour Ghaza, Israël a choisi d'annoncer sa proposition d'une Commission d'enquête nationale, avec une éventuelle présence de délégués étrangers qu'il choisirait, le jour même où le Conseil de sécurité de l'Onu examine une nouvelle résolution pour une 4ème série de sanctions contre l'Iran. Soit, mercredi 9 juin. Cette concordance des événements Ghaza-Israël-Iran qui a fini par «impliquer» la Turquie par l'agression assassine contre 10 de ses citoyens humanitaires, cache mal son objectif final: celui d'une attaque militaire contre l'Iran. Autrement dit, Israël est prêt à assouplir sa position, lever l'embargo contre Ghaza, négocier son retrait de Palestine et arrêter les colonies sauvages, à la condition que son allié occidental déclare une guerre ouverte à l'Iran.
Et ce n'est pas de la politique fiction (dans l'esprit des Occidentaux) que l'hypothèse, fort probable, d'une attaque éclair contre l'Iran dans les prochains mois, voire semaines. Seulement, seulement… ce calcul des Occidentaux, alliés d'Israël, n'a pas prévu deux éléments essentiels. D'abord, la Turquie à qui l'on refuse l'accès en tant que membre à part entière à l'Union européenne, redéploie sa stratégie par de nouvelles alliances au Proche et Moyen-Orient et en Asie Mineure (Caucase, Pakistan, Iran, etc.) Ensuite, la Russie qui profite de cette nouvelle configuration géopolitique dans la région pour avancer ses pions et briser l'isolement dans lequel les USA et l'Europe ont voulu la contenir. La Russie a enclenché, déjà, quelques avantages stratégiques avec le retour de l'Ukraine dans son giron et la réactivation du projet gazier Nabucco qui implique aussi l'acheminement du gaz iranien vers l'UE, via la Turquie. Projet soutenu, d'ailleurs, par l'Union européenne. En clair, le prétexte d'Israël de son occupation de la Palestine par la «menace iranienne », met en danger aussi bien les intérêts occidentaux que ceux de la Turquie et de la Russie.
Conclusion: la vraie menace pour une paix durable dans la région et le reste du monde, n'est point l'Iran, mais bel et bien la politique coloniale d'Israël en Palestine. C'est ce qu'ont compris les peuples occidentaux et que leurs gouvernements refusent d‘assumer.
C'est dans ce contexte de reconfiguration des alliances géostratégiques mondiales que l'Union européenne a choisi de casser les ressorts de sa propre construction: la solidarité de ses membres. Le week-end dernier, les ministres des Finances de l'UE ont adopté une directive qui oblige ses membres à soumettre leurs budgets nationaux au contrôle de la Commission européenne, avant leurs adoptions par leurs parlements nationaux. Ça aurait pu être un levier de plus à l'intégration européenne, n'était-ce la crise financière qui a exclu de toute négociation les pays non membres de l'Euro groupe. L'UE dont le principe de base, inscrit dans sa propre constitution, est le fonctionnement par consensus de ses 27 membres, s'est scindée en deux groupes d'Etats, depuis la crise financière: les 16 de l'Euro groupe d'un côté et les autres au nombre de 11. Puis depuis la crise grecque, le groupe des 16 pays, ayant pour monnaie commune l'euro, s'est coupé en deux autres sous groupes: ceux ayant un taux de chômage élevé et une croissance faible et les autres moins touchés par la crise. D'un côté, la Grèce, le Portugal, l'Espagne, l'Italie et l'Irlande et de l'autre côté, le reste (9 pays). Enfin, la crise touchant depuis le printemps, l'économie réelle, la solidarité se fond comme neige entre les Etats les mieux protégés économiquement. Jusqu'à frapper la « légendaire » solidarité franco-allemande, moteur de la construction européenne. Un froid souffle sur l'axe Berlin-Paris. La Chancelière allemande, Angela Merkel s'est vue contrainte de repousser la visite, à Berlin, du président français Nicolas Sarkozy, la semaine dernière.
C'est la première fois que cela arrive dans l'histoire des deux pays, depuis la fin de la dernière guerre. Connaissant l'ego surdimensionné du président français, il ne manquera pas de lui rendre la pareille, à la prochaine occasion. Après tout, c'est bien le président français qui a inauguré la méthode dite «intergouvernementale » c'est-à-dire privilégiant quelques Etats de l'Union, aux lieu et place de la méthode dite de «consensus» qui rassemble les 27 Etats de l'UE lorsqu'il y a problème chez l'un des leurs. Conclusion: personne ne sait où va l'UE, ses acquis s'effritent et son avenir est incertain.
Drôle de retournement de situation pour l'UE qui refusait, par le truchement d'artifices de négociation, l'entrée de la Turquie dans la famille européenne. Qu'à cela ne tienne, la Turquie regarde, désormais ailleurs.


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