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Aïn El-Türck: Dur, dur d'être pêcheur
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 02 - 11 - 2010

Joindre l'utile à l'agréable, cela résume certainement les raisons ayant motivé nombre de jeunes, issus de familles défavorisées et demeurant dans les villages côtiers jalonnant le littoral Ouest, à épouser le métier de pêcheur. Une minorité a bénéficié d'une aide de l'Etat, dans le cadre de l'emploi de jeunes, afin d'être en mesure d'investir dans ce créneau, tandis que le reste, une grande majorité, a emprunté après avoir épuisé ses maigres économies pour ce besoin. En effet, le financement de ce petit projet peut atteindre, mine de rien, les 400 millions de centimes, voire plus si le matériel est importé. «La grande majorité des pêcheurs ayant contracté des dettes ont apuré leur situation avant la date boutoir. Certes, ce n'est pas une entreprise de tout repos, car il faut travailler dur au début pour pouvoir respirer après», a fait remarquer Hamid, un jeune pêcheur originaire de la localité côtière de Cap Falcon. Ce dernier exerce cette activité en véritable actionnaire au même titre que trois autres jeunes n'ayant pas réussi dans leurs études.
Ce n'est forcément pas le cas d'autres pêcheurs parmi lesquels figurent des bacheliers n'ayant pas trouvé de débouchés. Selon leurs déclarations, ils ont sacrifié jusqu'à leur dernier sou, amasser des petits métiers, pour financer leur projet, qui pour la plupart les tenaient à cœur dans le contexte passionnel. «Je suis né près de la mer et je rêvais depuis ma tendre enfance de devenir pêcheur comme mon défunt père», a ajouté notre interlocuteur. Comme ces jeunes pêcheurs ne disposent pas de locaux commerciaux, un manque qu'ils ne cessent de revendiquer, la voie publique est devenue leur lieu de prédilection. Ils exposent à la vente leurs produits de pêche sur des étalages de fortune à des prix défiant toute concurrence. Les tenanciers de restaurants figurent en pole position dans la liste de leurs clients, après les particuliers, notamment les automobilistes de passage. «C'est une période propice pour le calamar et nous espérons en tirer un bénéfice appréciable pour voir venir. L'hiver avec les mauvaises conditions météorologiques sont synonymes de chômage pour nous autres. Ce n'est pas évident avec nos petites embarcations dans une mer agitée. Fort heureusement, cela ne dure nécessairement pas beaucoup de jours», a souligné un pêcheur.
Les grosses pièces de poissons, comme le mérou ou l'espadon, qui sont prises dans les rets, bien que rarement, suscitent à chaque fois une ambiance joyeuse parmi ces jeunes pêcheurs. «En dépit de son prix compétitif, une pièce de mérou, que l'on cède généralement à 700 dinars le kg, colmate nos faux frais en plus du bénéfice», a-t-il renchéri. Toujours est-il que le bénéfice de cette activité est directement destiné, pour la grande majorité de ces jeunes pêcheurs, à aider leurs familles dans le besoin. «La dérisoire pension de retraite de mon père est insuffisante pour nourrir une famille composée de six membres. Depuis que j'exerce cette activité, Dieu merci, nous arrivons à joindre les deux bouts», a confié un jeune riverain de la localité côtière de St Germain, avant d'ajouter : «les responsables concernés devraient faciliter aux postulants désireux d'investir dans ce projet. De nos jours, il est difficile, voire impossible d'obtenir un crédit pour financer cette activité. Une aide de l'Etat constitue une bouée de sauvetage pour nombre de ces jeunes chômeurs ne disposant pas des moyens financiers pour se lancer dans cette activité». Cet état de fait est longuement épilogué par les chômeurs de cette partie de la wilaya, qui invoquent leurs entraves à travers de multiples contraintes administratives.


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