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La nouvelle Harwala
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 16 - 02 - 2011

Après le panarabisme, le dogme de la spécificité. Aujourd'hui, chaque pays «arabe», non encore restitué aux siens par la Révolution, parle de sa spécificité avec une insistance qui fait sourire. On est très loin de ces temps unanimes entre dirigeants arabes qui cosignaient les déclarations, se réunissaient pour examiner «l'intérêt commun», s'embrassaient à Charm Echeikh et appelaient à l'union, le commerce libre, la culture arabe et à la solidarité. Aujourd'hui, chaque régime encore debout sur le corps des siens, pas encore atteint par le domino voisin, s'échine à trouver dans le sac de ses idées ce qui fait sa particularité : «On n'est pas comme les autres», «Chez nous, la situation est différente», «Notre président n'est pas un dictateur», «Nous sommes sur le bon chemin de la démocratie». Fait révélateur relevé par tous ici chez nous, le Pouvoir a mobilisé les siens pour expliquer ce genre de différences aux Occidentaux. Tous parlent mais pas à nous. Le plus important est désigné du doigt : l'opinion internationale par le peuple national. A nous, on nous diffuse les images sans le son de l'ENTV filmant Bouteflika réunissant ses ministres et feuilletant de gros dossiers jaunis par l'éternité. Pour nous, c'est le pan Massu conjugué au Plan de Constantine. Pour l'Occident, ce sont les interviews, les campagnes d'ambassades, les réponses claires aux médias européens et les serments de bonne foi. Un étrange spectacle de la doctrine de souveraineté qui s'accommode de la main étrangère en courant l'embrasser et expliquer que le peuple de là-bas est bien nourri, ne souffre pas et ne demande rien. C'est donc le temps des pays «arabes» qui ne ressemblent pas aux pays «arabes», des Moukhabarate qui ne ressemblent pas aux Moukhabarate et des réformes qui ne ressemblent pas à ce qui se fait ailleurs. Donc et pour revenir à l'Algérie, le temps est à l'explication. Pas pour nous, mais pour ceux qui élisent les présidents arabes et leur accordent la légitimité des temps modernes : celle de l'Occident.
La harwala et la normalisation ont changé de géographie : ceux qui ont fait tomber leurs dictateurs sont dans la normalisation ; les autres régimes sont dans la course : pour rassurer l'Occident et pour hacher la viande hachée pour leurs populaces tentées par la Révolution. Jusqu'à quand ? Jusqu'à... Pour le moment, l'idée de base chez certains est qu'il est plus facile de réunir 30.000 policiers dans une seule ville que de réunir un peuple autour d'une demande d'excuses et autour d'un nouveau départ. L'autre idée est que le Peuple est mort dès l'indépendance et qu'il n'en reste qu'« une minorité » à tabasser ou une majorité à faire manger. Le régime court pour expliquer l'Algérie. Mais pas aux Algériens.

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