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Blida: Poulet, rechta et …pétards
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 17 - 02 - 2011


Comme chaque année, le Mawlid Ennabaoui est fêté avec faste et ferveur dans la wilaya de Blida où chaque famille se prépare plusieurs jours à l'avance. Déjà l'avant-veille de la célébration du Mawlid, il était très difficile de trouver un poulet sur les étals désespérément vides malgré le prix assez élevé, compris entre 260 et 290 DA le kilo de poulet plein car évidé il a coûté au moins 350 DA. De longues chaînes se voyaient devant les bouchers et même les marchés de fruits et légumes étaient pris d'assaut, la courgette étant la plus convoitée alors que son prix a plus que doublé en l'espace de quelques jours. Un peu partout dans les quartiers, sur les trottoirs, à l'entrée des marchés couverts, des jeunes ont installé des baraques de fortune et les ont achalandées avec toutes sortes de pétards – pourtant interdits-, de bougies de toutes les formes et de toutes les couleurs, de jeux pyrotechniques dont les prix varient entre 20 et 1500 DA l'unité. Une large panoplie de pétards, allant du plus petit à 2 DA au plus gros dépassant les 600 DA se voyaient sur les étals et beaucoup d'enfants mettaient toutes leurs économies pour en acquérir. Des vendeurs occasionnels présentaient aussi de la rechta qui a pris la place, depuis quelques années, du fameux Berkoukès (gros plombs de semoule roulés à la maison) au prix quand même élevé de 100 à 120 DA le kilogramme. Dès le début de l'après-midi les maîtresses de foyers entrent dans leurs cuisines pour ne plus en sortir qu'une fois les plats mijotés avec soins prêts à être servis pour toute la famille qui se réunit à l'occasion et déguste, dans une ambiance festive, ces mets succulents. Une fois la table débarrassée, chaque mère de famille allume sur le pas de la porte autant de bougies que le nombre des membres de sa famille et les enfants les entourent en chantant. Avant de se coucher, fort tard, c'est le tour du henné d'être apprêté et mis dans les mains des filles, mais aussi de quelques garçons, qui vont le montrer fièrement le lendemain. Mais, une fois la nuit tombée et jusqu'à une heure très avancée, c'étaient les déflagrations, parfois très violentes, des pétards et autres véritables bombes très dangereuses, qui se faisaient entendre et sursauter plus d'un. Il n'était pas question de sortir dehors ou de marcher sous les balcons car on est presque sûr de recevoir un pétard ou une fusée sur la tête. Le matin venu, les femmes ne chôment pour autant et préparent la Tamina dont les effluves sortent des fenêtres de toutes les maisons. Comme c'est un jour férié, la grasse matinée est de rigueur, surtout que la veille a été longue et, une fois levés, tout le monde mange la Tamina avant de reprendre une vie normale. Un peu partout dans les villes, les rues sont jonchées de restes de pétards éclatés, de fusées calcinées, de boîtes ayant contenu divers objets pyrotechniques ainsi que des milliers de boîtes de bougies vides. C'est un moment très particulier que vivent chaque année les Algériens, et tous les musulmans à travers le monde, mais il reste toujours que l'usage des pétards est inconsidéré chez nous, même si son entrée sur le territoire national demeure interdite.

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