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La main étrangère ou le pied du dictateur ?
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 20 - 03 - 2011

La main étrangère ? Oui pour la main étrangère. Elle n'est pas celle que l'on croit finalement. Il n'y a pas plus étranger pour un pays arabe que son propre dictateur. C'est le dictateur qui vole le pétrole pour faire manger ses enfants. C'est le dictateur qui vend le territoire en morceaux choisis. C'est le dictateur qui tue pour l'argent, loue les mercenaires, prend les puits et les femmes et le bétail. C'est le dictateur qui bombarde, tire dans le tas et massacre et torture. Qu'on ne nous répète plus donc que les Occidentaux sont là pour nous voler le pétrole et intervenir pour leurs intérêts. Ils sont dans leurs logiques et selon les appétits de leur nationalité. A la fin, ils sont moins étrangers à nous que nos propres monstres. La main étrangère s'avère moins meurtrière que le pied du dictateur local. La Lybie ? Oui pour l'intervention étrangère: c'est le seul moyen de déraciner le mal et c'est devenu trop facile de parler de complot étranger, assis chacun devant sa télé pendant que les Libyens meurent en vrac et dans le cri. Il n'y pas pire complot que celui des nôtres contre nous. Pas pire guerre que celle menée par les nôtres contre les nôtres. Pas pire trahison que la fraude des élections, la répression et le doublage du son par la propagande ou la falsification des dernières paroles des martyrs. L'Occident est marchand, le dictateur est assassin. C'est donc trop facile de hurler contre l'intervention occidentale quand le compte à rebours se fait avec des vies et des morts. Il n'y pas plus de place pour le caprice de la souveraineté quand le pays n'existe même pas et qu'il est une propriété privée. Débat sur la «main étrangère» ? C'est déjà trop tard. Il s'agit de sauver des vies avant de soliloquer sur le périmètre actif du drapeau. Personne n'a autant écrasé la souveraineté, vendu autant la terre et ses sous-sols, corrompu autant les peuples et fait autant de mal à l'indépendance que les régimes arabes. D'ailleurs, certains pays n'ont plus le droit de fêter l'indépendance depuis des décennies. Cela devrait être interdit sur une liste internationale de bienséance. Le pétrole ? Il sert à qui, à quoi s'il coule du Puits au Palais ? La terre ? Elle sert à quoi si on ne peut pas y marcher librement et la rendre infinie comme le ciel ? Le drapeau ? Que veut-il dire quand le Dictateur peut le remplacer par son costume du jour ? L'indépendance ? Elle remonte à quand pour la dernière fois ?
A refaire donc. Tout est à refaire. Car il fallait voir l'un des ministres du Rat de Tripoli expliquer avant-hier que « son pays » respecte l'ONU et ses décisions, qu'il va respecter les droits de l'homme, la liberté et amorcer le Dialogue. Quand a-t-il dit ça ? Pas lorsque le peuple a parlé ou que des hommes sont morts, ou que des ambassadeurs ont démissionné, ou que des gens sont sortis dans les rues. Non. Il a dit ça, quelques heures après le vote de l'ONU et la menace réelle des avions de la coalition. Voilà ce que vaut la souveraineté aux yeux de ces gens et quel sens ils ont de la dignité. Voilà de quoi ils ont peur et voilà le seul langage qu'ils comprennent : celui de leurs Maîtres et de la force qui va frapper et de l'annonce de la bombe. Que des millions des leurs leur demandent un peu d'air ne signifie pas plus rien pour leur empire et leur insolence. Qu'un seul ancien Colon leur envoie un avion et voilà qu'ils s'écrasent comme des semelles. Cela rappelle le geste d'un des Califes de Bagdad à l'époque des Abbassides, menacé par des envahisseurs Mongols: «Je vous envoie ces sandales avec mon nom imprimé sous la semelle en signe de bonne foi», a écrit le Calife au Conquérant. Anecdote vraie.

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