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S'hour ou f'tour, la mer coûte que coûte
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 16 - 08 - 2011

Fuyant la canicule qui prévaut depuis le début du mois sacré, et puisque c'est encore la période des congés, nombre de familles en quête d'un peu de fraîcheur convergent vers le complexe des Andalouses après le f'tour pour terminer leur soirée au bord de la mer. Des centaines de véhicules venus d'Oran prennent d'assaut ce complexe un moment après la rupture du jeûne et ce, depuis l'entame du ramadhan. La plupart des familles rapportent leur s'hour pour un pique-nique nocturne sur le sable. Les 120 projecteurs, illuminant la plage dudit complexe, qui ont été installés quelques jours avant l'ouverture de la saison estivale, contribuent grandement au cadre agréable offert à ces familles noctambules. La brise marine, qui souffle le soir sur les côtes en embaumant l'air d'iode, constitue également l'une des principales raisons de ce rush nocturne vers le complexe des Andalouses. Le week-end, ces familles ne quittent les lieux qu'un petit laps de temps avant les lueurs de l'aube, annonçant le début du jeûne.
«C'est la première fois que nous prenons notre s'hour au bord de la mer. Nous n'avons pas raté l'occasion pour prendre un bain de nuit. Les enfants n'ont jamais étaient aussi joyeux», a confié un jeune homme attablé avec sa famille autour d'un thé. Les mêmes confidences ont été formulées par d'autres familles essaimées sur le sable à quelques mètres du rivage. Certaines demeurant dans les cités ceinturant la ville d'Oran argumentent en plus l'absence de véritables aires de détente pour familles. «Sur le boulevard front de mer, il y a trop de monde le soir et nous nous sommes lassés de la rituelle promenade après le f'tour. Cette année, je découvre avec joie et fait participer ma famille à ces véritables moments de détente avec en plus un s'hour au bord de la mer», a fait remarquer un jeune cadre demeurant à la cité USTO.
Le poste de la Gendarmerie nationale, nouvellement réalisé cet été et la présence dissuasive de ces éléments sur les lieux, procure aussi une assurance à ces estivants d'un autre genre. Les établissements de commerce, en particulier les crèmeries, salon de thé et autres cafétérias, installés à l'intérieur du complexe, ne désemplissent pas durant les soirées de ce mois de ramadhan. La demande dépasse même l'offre au cours du week-end notamment dans certains établissements, qui sont subitement submergés par la clientèle. Les allées du complexe se transforment le soir en un véritable lieu où s'épanouit la badauderie. Une ambiance particulière y prévaut au cours de ces soirées du mois sacré. Un autre constat est relevé au niveau des plages de certaines localités côtières, à l'exemple de celle de Trouville et de Bouiseville, situées sur le territoire de la daïra de Aïn El-Turck. Nombre de familles riveraines de ces localités s'installent sur les plages le soir après le f'tour autour d'un thé ou un café. Des jeunes et moins jeunes se confrontent dans de longues parties de dominos ou autres jeux de société. Le bain de nuit pour ces noctambules fait également partie de ce nouveau rituel de ce mois sacré.
Mais il y a des familles oranaises qui préfèrent aussi rompre le jeûne au bord de la mer, surtout qu'on est encore en pleine saison estivale. Elles tentent, à travers cette expérience, d'apprécier le mois sacré dans une ambiance estivale, autour d'une table comportant des plats traditionnels divers et variés. Une sensation rare sur fond d'air marin rafraîchissant. Si beaucoup de gens se sentent mieux chez soi pendant l'iftar, savourant des mets devant la télévision, d'autres entendent «joindre l'utile à l'agréable» en pareille période marquée par la chaleur et la beauté de la mer. Des familles des communes côtières préparent le manger à la maison et se rendent peu avant l'iftar, paniers et glacières, dans les plages dotées d'éclairage public et louent des tables chez des concessionnaires qui proposent également d'autres prestations à leurs clients après la rupture du jeûne. Nabil, un habitant de la commune de Bousfer qui a passé deux soirées pareilles en famille au début du ramadhan, trouve que ça a été une expérience sensationnelle qui casse la routine singulière au mois sacré. Abdelatif affirme que sa famille a pris goût à l'iftar «pieds dans l'eau», après qu'elle a eu une première expérience de ce genre cette année à cause de la canicule. «Tous les membres de ma famille sont tentés de la recommencer, tellement elle était passionnante et amusante», a-t-il dit.
Un père de famille, Lotfi, qui a trouvé lui aussi un grand plaisir dans l'iftar au bord de la mer, a déclaré «aussitôt le jeûne rompu, avec des dattes et une gorgée de lait, mes enfants se sont précipités dans l'eau, avant de reprendre ensuite le manger». Il envisage recommencer avant la fin du mois sacré cette expérience, même s'il habite à Haï El-Menzah (ex-Canastel), localité située à plus de 20 kilomètres de la plage de Cap Falcon, sa plage préférée.


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