La décision portant fermeture de l'ancienne gare routière de Méchéria et délogement des transporteurs privés (urbains et inter urbains) du centre-ville vers la nouvelle gare routière, située en zone périphérique n'est pas passée sans susciter le mécontentement de ces derniers, qui ont entamé depuis lundi dernier, un débrayage sur toutes les lignes. En effet, d'après un communiqué parvenu à notre rédaction, émanant de leur syndicat, les transporteurs ne considèrent pas leur débrayage comme étant un refus de rallier la nouvelle gare, précisent-ils. Néanmoins, ils déplorent la situation de cette nouvelle gare, en l'absence d'aménagements extérieurs, de routes et de ponts permettant aux véhicules l'accès à la gare sans risques. Dans le sillage de leurs revendications, les transporteurs évoquent également l'absence de sécurité aussi bien pour les transporteurs que pour les voyageurs qui débarquent de nuit dans cette nouvelle gare, très faiblement éclairée et dépourvue de mesures d'accompagnement tels les services et le transport vers le centre-ville, écrivent-il dans leur correspondance. Ce débrayage des transporteurs, faut-il le souligner, a fortement pénalisé les fonctionnaires de Naâma dont la majorité, faute de transport, durent recourir à des taxis et autres transporteurs clandestins à 100 DA la place, pour se rendre au siège de la wilaya. La dernière réunion de leurs représentants syndicaux avec le directeur des Transports de Naâma n'ayant pas abouti à la satisfaction de leurs revendications, ils ont exhorté, dans leur correspondance, le premier responsable de la wilaya d'intervenir pour aplanir les difficultés qui entravent la bonne marche des choses.
