Depuis quelques jours, la ville d'Oran étouffe. Les embouteillages rythment quotidiennement la circulation automobile, sans parler de la pollution et du stress engendrés. Des milliers de véhicules sont pris quotidiennement dans des embouteillages monstres, pratiquement dans toutes les artères de la ville. «Pour aller au centre-ville, il faut vraiment s'armer de patience. Toutes les routes qui y mènent étouffent, à titre d'exemple, la rue Miraucheau ou le rond- point Zabana. D'ailleurs, des agents de police ont été mobilisés pour réguler la circulation au niveau de ces deux points noirs. «La situation en matière de circulation routière à l'intérieur de la ville est compliquée et celui qui a un véhicule, il vaut mieux pour lui de ne pas s'y risquer», explique un citoyen. Même les autoroutes et les voies express n'ont pas été épargnées, à l'exemple du 3ème boulevard périphérique qui relie la cité Djamel à Aïn El Beida en passant par le rond-point El Bahia. Hier matin et pour des raisons inexpliquées, la circulation est devenue lente, jusqu'à la paralysie totale au niveau du rond-point de la cité Djamel jusqu'au rond-point d'El Bahia. Pour le citoyen oranais, la circulation est devenue infernale, avec l'absence d'aires de stationnement et de parkings, il est quasiment impossible de trouver une place pour se garer, quant à circuler à l'intérieur du tissu urbain, c'est une autre histoire. La vérité est que les embouteillages sont devenus plus qu'une caractéristique d'El Bahia où même les grandes artères se transforment en enfer quotidien de nature à décourager les plus patients. D'autre part et depuis le début des travaux au niveau de l'axe routier reliant la rue Mostaganem et l'avenue de Saint Eugène, l'un des axes routiers les plus fréquentés par les automobilistes d'El-Bahia, les automobilistes sont pénalisés, ceci étant dû à sa position de centre de transit inévitable pour plusieurs directions. Il est clair que, ces dernières années, la ville est devenue une plaque tournante en matière de trafic routier, et ce, par sa position géographique qui lui donne une certaine importance, d'où l'afflux important de véhicules qui transitent par elle. Oran a aussi vu son parc automobile augmenter de par le nombre de véhicules qui circulent dans la ville. A cela s'ajoute le chantier du tramway qui est à l'origine de la fermeture de plusieurs axes.
