La seconde session de la rentrée professionnelle de février 2012 a été présentée, hier, lors d'un point de presse, par deux représentants de la direction de la Formation professionnelle. Ainsi, la date des inscriptions a été fixée, entre le 10 décembre 2011 et le 9 février 2012 et la rentrée se fera le 26 février, après la proclamation des résultats, prévue le 12 février. Au total, les établissements répartis en 3 instituts et 17 centres, en plus d'un centre d'enseignement à distance, offrent, d'une part, 15.000 places pédagogiques et 600 lits pour les internes, ainsi que 3.000 couverts pour les demi-pensionnaires. A cela s'ajoutent 74 établissements privés, d'une capacité globale théorique de 2.000 places. Pour la seconde session, l'offre de formation est estimée à 6.170 postes pédagogiques répartis entre la formation prioritaire avec 4.060 places et la formation alternative avec 2.110 postes. Concernant le premier type, elle s'articule autour de la formation résidentielle avec 1.480 postes, la formation par apprentissage avec 2.300 places et enfin la formule des cours du soir avec 280 places pédagogiques. Quant à la formation alternative, elle concerne la formation conventionnée qui occupe 33% de l'offre, les formations destinées à la femme au foyer, au milieu rural, les cours du soir qualifiants, ainsi que l'alphabétisation et la formation, passerelle ouverte à des diplômés voulant grimper dans les échelons. Notons que la formule du SLE (Sait écrire et lire) occupe 32% de l'offre, soit 1.950 postes. Les deux représentants ont fait savoir que pour cette seconde session, 131 sections seront ouvertes et seront réparties entre 75 spécialités de 15 branches des 20 que compte la nomenclature nationale. Enfin et concernant les niveaux de qualification, il ressort que la plus grande offre est destinée au certificat d'aptitude professionnelle (CAP), avec un taux de 35%, devançant de loin le niveau du certificat de maîtrise professionnelle (CMP) avec 13% et le brevet de Technicien supérieur avec seulement 11%. Quant à la satisfaction de la demande du marché, la formation professionnelle semble encore loin de s'y adapter, étant donné que, selon le responsable du suivi des établissements, les gros équipements acquis et la conception des ateliers ne vont pas de pair avec les besoins, mais des actions de mise à niveau des structures se font progressivement en fonction de l'acquisition de nouveaux matériels. Jusqu'à présent, l'offre ne s'est faite que par rapport aux moyens matériels et humains disponibles. Par ailleurs, le parent pauvre de la formation professionnelle demeure l'agriculture et les quelques stagiaires inscrits dans les centres spécialisés de Misserghine et Hassi Bounif proviennent notamment d'autres wilayas du pays.
