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Campagne de fer pour un parlement en plastique
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 15 - 04 - 2012

Pourquoi les régimes nourrissent la paranoïa comme unique argument d'amour entre eux et leurs peuples ? A cause de la simplicité de la ruse : menacés, il est supposé que les moutons se serrent les uns contre les autres, tous derrière le régime qui les tond habituellement. Ainsi, à l'approche du 10 mai, la propagande locale devient surréaliste, sereinement : «il faut voter pour donner une gifle au reste du monde». C'est grotesque, surréalisme, primaire mais ce que dit l'ENTV, encore coincé au stade servile des années 70. Il est supposé, et répété, que le monde nous jalouse (quoi ?), qu'il veut nous voler (plus que nos régimes ? , qu'il veut nous prendre la terre et le pantalon. Il est dit que nous sommes un enjeu universel, le centre du monde, la principale préoccupation du reste de l'humanité. Nous ? oui mais c'est aussi ce que dit la Corée du nord à elle-même, Bachar à ses bouchers de service, le Maroc aux clients de son Makhzen, l'Arabie Saoudite à ses serviteurs…etc. Les pays qui cultivent la paranoïa comme argument de soudure et de mobilisation, ont ce trait commun qu'ils ne sont pas des démocraties, qu'ils sont conservateurs, cultivent le culte du passé comme solution de congélation des demandes sociales, ne croient pas à la démocratie et croient que leur pays est à eux et que le peuple est une laine craintive. Le paradoxe est que souvent, se sont ces mêmes régimes qui sont les plus serviles envers les puissances et ce sont des grands, de coureurs de fond de la bénédiction de leurs ex-colonisateurs.
Donc pour le moment le peuple est appelé à donner une gifle au reste du monde pendant que le régime donne son pétrole au reste du monde. C'est un traitement avilissant pour la raison et une opération de diminution de la conscience collective. En somme, une humiliation et une insulte. A cet âge de la nation, il fallait appeler un peuple à voter, à participer au pays et à son histoire, à construire et à s'ouvrir au reste du monde. Pas le traiter comme un infantilisme en lui disant qu'il faut donner une gifle au reste du monde ! Le reste du monde n'est pas une charité, ni une histoire d'amour, mais on lui répond par la puissance, la réussite, la souveraineté réelle, l'économie, le mythe de la conquête et le respect des siens.
D'ailleurs pourquoi fait-on du prochain parlement une question de vie ou de mort internationale, alors que c'est un parlement qui ne commande pas le premier ministre, ni le gouvernement qui ne lui rend pas des comptes. Un parlement qui va légiférer, comme l'actuel, sur des détails pendant que le président légifère, par ordonnance, sur l'essentiel. Un parlement qui n'a pas droit de regard sur le budget des «Services» et de l'armée, qui ne peut discuter de la politique étrangère, des nominations, des affectations, du choix des walis et que les ministres traitent comme une corvée. Un parlement de parade dont on fait, aujourd'hui, l'objet d'une campagne de survie nationale et d'une comique propagande de mobilisation par la peur.


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