Un climat de psychose commence à s'emparer des habitants de la cité DNC (100/300 logements) relevant de l'OPGI, sise à Chetouane, notamment ceux du bâtiment B (50 logements) suite à l'apparition de fissurations sur des blocs dont certains «accusent» déjà un début d'affaissement. Selon le rapport géotechnique préliminaire de visite des lieux émanant du laboratoire des travaux publics de l'Ouest(LTPO), il ressort quant à l'origine de ce désordre physique, un glissement du talus en bordure de la RN 22 C au PK 12+200 du côté gauche dans le sens de la circulation Tlemcen-Chetouane. Il s'agit, selon ce constat, d'un type de glissement classique d'effondrement de talus de route engendré par des écoulements d'eau souterrains, venant du côté amont nord où se trouvent des bâtiments d'habitation. Lors de cette visite de prospection, il a été observé des dégradations assez importantes au niveau de quelques blocs de bâtiments situés au juste limitrophe amont nord, ayant pour origine la saturation du sol support de nature argileux. Dans ce sens, il a été même remarqué un léger basculement vers le côté-est du bloc le plus proche au talus dû au poinçonnement de l'argile ramollie par les eaux des conduites d'évacuation des eaux usées en fuites abondantes dans le vide sanitaire. L'ensemble des éléments constatés par le LTPO laissent penser en première réflexion, à l'écoulement progressif de ces eaux au niveau du sous-sol vers le talus; ce qui a engendré ces dégâts. A ce titre, les experts dudit laboratoire estiment que cette approche reste à bien être vérifiée par la réalisation de quelques sondages carottés, accompagnés d'essais de labo et d'analyses chimiques des eaux en circulation dans le talus. Cette étude devant être commandée le plus tôt au LPTO, recommandent-ils. Par ailleurs, la pose (par la SEROR) de blocs en béton préfabriqué effectuée déjà en pied du talus affecté, revêt à leurs yeux un bon intérêt pour l'augmentation de la butée de pied de talus en cette phase d'attente de la solution définitive du problème. Pour prendre de l'avance sur l'origine de dégradation préalablement escompté, il est suggéré une séance de travail in situ regroupant la DTP, l'OPGI et le LTPO à l'effet d'étudier les mesures d'urgence pouvant être entreprises dans ce cadre. Un clinomètre (capteur servant à mesurer le degré d'inclinaison d'un édifice) aurait été posé sur la terrasse du bloc B par le CTC. A signaler que les services de l'OPGI ont procédé à la vidange des vides sanitaires (drainage des eaux usées) et les équipes de la SEROR sont à pied d'œuvre sur le site (colmatage, terrassement). LORS DE NOTRE PASSAGE SUR LES LIEUX, NOUS AVONS ETE ASSAILLI DE DOLEANCES. «MES ENFANTS SONT TOUS MALADES D'AUTANT QUE CE PROBLEME A SURGI LA VEILLE DES EXAMENS», NOUS DIRA UN PERE DE FAMILLE. «MON MARI NE CESSE DE FAIRE DES CAUCHEMARS», RENCHERIRA UNE DAME. «ON VIT DANS LA PEUR, ON VEUT ETRE RELOGER», NOUS CONFIERA UNE MERE DE FAMILLE ACCOMPAGNEE DE SON FILS. «MOI, J'HABITE LE REZ-DE-CHAUSSEE, J'ENTENDAIS A CHAQUE FOIS DES TREPIDATIONS, AUSSI J'AI DU ABANDONNER MON LOGEMENT AVEC MES ENFANTS POUR ALLER ME REFUGIER CHEZ MON FRERE EN ATTENDANT », NOUS APPRENDRA UNE HABITANTE QUI EST VENUE AUX NOUVELLES QUANT AU PROBLEME DE RELOGEMENT DE CES POTENTIELS SINISTRES(50 FAMILLES), IL INCOMBE A L'OPGI, SELON LE CHEF DE DAIRA. LAS D'ATTENDRE UN REGLEMENT URGENT A LEUR SITUATION PLUS QU'ALARMANTE ET EN SIGNE DE PROTESTATION CONTRE L'INERTIE DES AUTORITES COMPETENTES, UN GROUPE D'HABITANTS ALLAIT BLOQUER CES JOURS-CI LA ROUTE NATIONALE (RN 22 C), N'ETAIT-CE L'INTERVENTION DE VOISINS SAGES QUI LES EN ONT DISSUADES, SI L'ON EN CROIT LE PORTE PAROLE DES LOCATAIRES. SELON UN SEXAGENAIRE, IL EXISTAIT DEUX SOURCES A CET ENDROIT QUI ABRITAIT UN VIGNOBLE EXPLOITE PAR DES COLONS FRANÇAIS IL FAUT SAVOIR QUE LA CITE EN QUESTION A ETE CONSTRUITE EN 2008 (PAR TROIS ENTREPRISES).
