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Vétusté des ports et désarmement maritime font flamber le fret algérien
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 16 - 10 - 2012

Les opérateurs économiques algériens ont déboursé en 2011 quelque 650 millions de dollars de surcoût pour acheminer leurs marchandises. Un fléau qui oblige les opérateurs à se déployer, et qui impacte le prix final des biens et des services.
Le forum des chefs d'entreprises (FCE) a récemment tiré la sonnette d'alarme sur l'état de santé du transport maritime en Algérie. L'une des raisons de ces surcouts réside dans les mauvais rendements des ports Algériens étant donné que ces derniers sont intimement liés au manque d'équipements, l'inadaptation des infrastructures portuaires mais aussi l'inadéquation de l'environnement réglementaire.
Pour chaque conteneur transporté, l'opérateur économique national paie 500 dollars de plus que son analogue dans les pays du Maghreb, déclarait Réda Hamiani, le président du FCE qui évoque une «situation désastreuse».
Selon le rapport «Doing Business» 2011 de la banque mondiale, le cout moyen d'un conteneur à l'importation est de 858 dollars en Tunisie, de 1000 dollars au Maroc et de 1428 dollars en Algérie.
La même source rapporte qu'à l'exportation, le même conteneur coute en moyenne 733 dollars en Tunisie, 700 dollars au Maroc alors qu'en Algérie il revient à 1248 dollars. Le pavillon national, constitué principalement de bateaux appartenant à la CNAN, est complètement disloqué, ce qui a permis à des compagnies étrangères de faire main basse sur le fret dans notre pays en utilisant très souvent des «subterfuges» pour faire payer les Algériens toujours plus.
L'ARMEMENT NATIONAL NE COUVRE PLUS QUE 2% DU TRAFIC MARITIME.
Il faut savoir que l'armement national dédié au transport de marchandises générales était constitué de pas moins de 54 navires dans les années 1980, soit un taux de couverture de 35%.
En 2012, seuls 7 navires sont encore opérationnels, ce qui représente moins de 1% pour le transport de marchandises conventionnelles et au dessous de 2%, pour ce qui du conteneur.
«L'Algérie ne dispose pas d'une flotte nationale de marchandises générales à la mesures de ses traditions maritimes, de sa configuration géographiques et du volume de la structure de son commerce extérieur» s'est désolé Abdelhamid Bouarroudj, un spécialiste du secteur, à l'occasion d'une journée d'étude organisée récemment par le FCE.
Alors qu'à la fin de l'année 1996, le personnel employé dans le secteur Algérien du transport maritime des marchandises était de 3897, il n'est plus que de 739 personnes au 31 aout 2012 soit une baisse de 81%.
97% du trafic est désormais assuré par des armateurs étrangers, ce qui constitue une «dépendance» extrêmement dangereuse, de l'avis de nombreux experts.
La Tunisie et le Maroc, malgré d'énormes difficultés, arrivent à tirer leur épingle du jeu en transportant respectivement 22% et 13,5% des marchandises.
Contrairement à l'Algérie ces pays ont mis en place des règles très souples pour affréter autant de navires dont ont besoins leurs opérateurs économiques.
Les contraintes dont se plaignent les Algériens sont diverses et parfois édifiantes. A titre d'exemple il y'a lieu de signaler en particulier les contraintes dues aux textes réglementaires régissant le transport maritime des marchandises à leur tête la condition de posséder au moins un navire pour toute personne désirant investir dans cette activité. C'est une véritable «aberration», attestent les professionnels Algériens qui soulignent que les plus grandes compagnies maritimes mondiales affrètent des bateaux et ne sont nullement soumises à de telles règles qui vont à contre-sens de toute logique économique. Pour Abdelhamid Bouarroudj, plus que jamais, une prise en charge du secteur maritime et portuaire, au niveau de l'état, par des structures solides, dotées de moyens et d'une autorité à la mesure des enjeux de ce secteur s'impose.
Cet expert recommande vivement «la rénovation de l'environnement réglementaire», «la libéralisation de l'activité d'affrètement» et «la création d'une chambre maritime».
En attendant, les opérateurs Algériens sont carrément soumis au «diktat» des armateurs étrangers qui profitent de toutes les lacunes réglementaires régissant le secteur en Algérie pour s'enrichir toujours davantage en s'accaparant les lignes maritimes et imposant leurs propres lois.


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