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Diaspora : Mission difficile pour le président du CNES
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 14 - 01 - 2014

Depuis au moins les années 1990, la diaspora algérienne a été toujours au devant des préoccupations des décideurs.
Différents mécanismes, mise en place d'associations, appels «de la Patrie» pour les «cerveaux» algériens expatriés ont été observés durant ces vingt dernières années. Sans aucun résultat tangible, et cela depuis l'époque du ministre de l'enseignement supérieur, Yahia Chérif. Cette fois-ci, c'est le président du Conseil national économique et social (CNES), Mohamed-Séghir Babès, qui a annoncé l'organisation d'une mission exploratoire qu'il mènera dans différents pays développés pour pratiquement négocier avec les «cerveaux» et hommes d'affaires algériens établis à l'étranger pour revenir au pays et participer à son développement. Les services du CNES ont ainsi annoncé que M. Babès va entamer prochainement une mission d'exploration et de proximité auprès de la communauté nationale établie à l'étranger « avec l'objectif d'établir des passerelles avec la diaspora algérienne». «Le président du CNES entamera dans les tout prochains jours, une mission exploratoire et de proximité auprès de notre communauté nationale à l'étranger à la tête d'une importante délégation», précise le CNES dans un communiqué qui ajoute que cette mission va s'étaler sur toute l'année 2014. Cette mission exploratoire portera sur des discussions et des rencontres avec la communauté nationale établie en France, puis ailleurs en Europe, en Amérique du Nord et, 4ème phase, dans la zone Mena (Moyen-Orient, Afrique du Nord), pour se terminer en Afrique. Cette mission va se dérouler en ateliers de travail avec les élites et les milieux d'affaires algériens établis dans ces cinq zones géographiques, selon le CNES. L'objectif de ces ateliers sera bien sûr d'examiner les potentialités que peut développer la diaspora envers l'Algérie. Cette mission que va conduire le président du CNES, lui-même issu de la communauté des universitaires algériens établis à l'étranger, est la première à être programmée avec des objectifs clairs. Pour autant, elle fait suite à d'autres initiatives qui n'ont eu aucun résultat tangible, l'attrait de «la patrie» pour les universitaires, chercheurs et hommes d'affaires algériens n'étant pas le même dès lors que les conditions qui leur sont offertes en Algérie sont pratiquement dérisoires par rapport à leur train de vie à Washington, Paris, Londres ou Montréal. Le constat des experts est, là dessus, sans appel. Dernièrement, sur une des radios nationales, Abdelhak Lamiri, économiste et expert, a fait un bilan guère réjouissant sur ce dossier. Pour que la contribution de la diaspora au développement économique de l'Algérie soit réelle et effective, il faut pour cela, a t-il souligné, que «leur pays ait de grandes ambitions», ainsi que de ‘»bonnes conditions de vie». En plus, relève t-il, il faudrait que les Algériens de la diaspora sentent que leur pays «projette quelque chose de grandiose, qu'il veut être un pays développé en 2030, un pays émergent en 2020''. Allant un peu plus loin, il a affirmé que «les Algériens de la diaspora se sentiront concernés par le développement de l'Algérie quand la recherche/développement (RD) deviendra une priorité nationale, le moteur de la croissance économique». La diaspora algérienne dans le monde, notamment en Europe-Amériques, c'est quelque chose comme 30.000 chercheurs qui ont déposé plus de 2.000 brevets. Un constat terrible, mais qui correspond à une réalité connue des décideurs, d'autant que les milliers d'Algériens qui avaient bénéficié d'une formation supérieure à l'étranger qui sont revenus au pays au terme de cette formation, sont vite repartis.
D'abord du fait de très mauvaises conditions de vie qui leur ont été offertes en Algérie (salaire, logement, avantages sociaux...), ensuite par des offres solides et conséquentes des «chasseurs de têtes» des multinationales. Comparativement à l'Algérie, le Maroc par exemple accorde une attention particulière à sa diaspora, avec des conditions de retour «royales», autant en matière de logement que de postes de direction ou de gestion de grands instituts de recherche.


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