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De plus en plus de Subsahariens à Oran : Un rapport de «Médecins du monde» sur le phénomène
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 24 - 06 - 2014

Beaucoup de réfugiés subsahariens bravent des obstacles pour fuir l'insécurité de leur pays et s'installer un peu partout en Algérie. Mais une fois arrivés chez nous, où logent-ils et que mangent-ils ? A Oran, leur nombre ne cesse de croître de jour en jour et on les trouve partout. Les conditions dans lesquelles ils vivent sont loin d'être satisfaisantes. Un drame humain est en train de se dérouler sous nos yeux sans que personne n'y prête attention, où des enfants en bas âge et des mamans dorment à même le sol. Les résultats d'une étude effectuée par l'ONG «Médecins du monde» sur un échantillon de Subsahariens ayant élu domicile au niveau du quartier dit de «Coca», à l'ouest de la ville d'Oran, ne sont pas reluisants. Conditions de vie précaires, état de santé détérioré, prolifération de certaines maladies et absence de vaccination parmi les enfants. Tels sont les premiers résultats de l'étude. L'équipe médicale de l'association a souligné dans son rapport que des familles entières dont le nombre peut dépasser les 10 membres vivent dans des pièces dépassant à peine les 12 m2 et dépourvues de commodités. Le rapport évoque les conditions de vie très difficiles: “Les femmes et les enfants dorment entassés à 10 ou 15 dans une pièce, sans accès à l'eau potable, sans sanitaires. «Les besoins en termes d'hygiène et de santé sont énormes», indique le rapport. Le rapport a aussi révélé que la majorité des enfants ne sont pas vaccinés contre les maladies contagieuses et que 50% de ces migrants souffrent de maladies liées au manque d'hygiène, comme les problèmes respiratoires, les inflammations et autres maladies, alors que ces dernières années l'actualité sanitaire dans les domaines de la santé publique a été dominée par l'apparition de maladies qualifiées d'émergentes ou la réapparition de maladies dites ré-émergentes, comme la peste, le malaria, la fièvre jaune, entre autres.
Les spécialistes ont décrit à maintes fois l'intérêt que la prévention vaccinale est susceptible de revêtir pour des maladies transmissibles, surtout avec l'afflux massif de clandestins en provenance de régions dont le système médical est inexistant ou très précaire.
En effet, depuis près de deux années, un important groupe de Subsahariens investit les lieux publics dans l'indifférence totale des services concernés. Constitués principalement de femmes et d'enfants en bas âge ayant déposé leurs bagages en pleine rue, ces groupes de personnes s'adonnent à la mendicité pour parvenir à leurs besoins en nourriture et autres. Phénomène qui ne doit pas nous laisser indifférents, leurs enfants sont eux aussi mis à contribution pour interpeller les passants mais aussi les automobilistes aux carrefours devant les feux tricolores. Nul ne peut être précis sur la nationalité de ces migrants, mais la majorité d'entre eux sont Maliens et Nigériens. Une situation devenue incontrôlable et surtout inhumaine pour ces dizaines de Subsahariens, mais également suite à des désagréments causés à la population qui, même si elle est solidaire, ne pouvait plus s'accommoder avec l'occupation des trottoirs par ces familles. Une situation devant laquelle il serait irresponsable de fermer les yeux de la part des pouvoirs publics, affirment la majorité des habitants. Depuis plusieurs mois, beaucoup s'inquiètent de l'ampleur de cette immigration clandestine à Oran. Devant le nombre important d'immigrés subsahariens, les citoyens, loin de toute idée xénophobe, se tournent vers les autorités publiques et à leur tête les services de police et de gendarmerie nationale pour essayer de trouver des réponses sur ces Subsahariens, sur leur situation envers les services d'immigration. Une question taraude l'esprit des Oranais qui se demandent comment ce flux de migrants africains a connu un rebond aussi important. Leur présence à Oran constitue une source de prolifération de maladies et fléaux sociaux. Le cas de ces nouveaux arrivants fait partie d'un dossier dont le traitement doit être réfléchi et concerté avec les autorités supérieures, il est indéniable qu'il faudra étudier tous les aspects de cette arrivée massive et prendre ainsi des décisions réfléchies.


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