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BLIDA: Les parkings sauvages font, encore, parler d'eux
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 10 - 11 - 2014


Même si vous n'avez pas de véhicule, il vous est, sûrement, arrivé d'être en compagnie d'un ami ou d'un parent dans un véhicule et que, pour stationner un petit moment, vous vous retrouviez face à un énergumène, à la mine patibulaire, qui interpelle le chauffeur pour «le garer» ou lui dire «je suis là pour garder votre voiture, que vous le vouliez ou pas». Les histoires concernant les parkings sauvages ont fait couler beaucoup d'encre, de salive et de … sang avant que nos gouvernants ne songent à faire régner l'ordre… mais dans le sens contraire ! En effet, au lieu de dire à ces individus qui rackettent les automobilistes «cessez ou vous répondrez de vos actes», les responsables concernés leur ont remis des badges ou des gilets de couleur jaune portant l'inscription «APC de ….. , gardien de voitures» et les ont encouragés à vous soutirer entre 50 et 100 DA pour une ou deux heures de stationnement, au bord du trottoir. Déjà cette solution était tronquée, dès le début, et les dépassements commencèrent, très vite, à faire tâche d'huile. Forts de la reconnaissance, tacite et réelle, par les autorités locales et centrales, ces nouveaux patrons font la loi : dès que vous vous arrêtez, ils s'affichent avec leur gilet ou le badge qui pend sur leur poitrine et vous imposent de garder votre voiture, cinquante dinars, quel que soit la durée pendant laquelle vous vous absenterez. Il ne s'agit surtout pas de rouspéter car, outre la carte «officielle» qu'ils vous exhibent, le gros gourdin qu'ils portent, ostensiblement, vous remet à votre petite place, en moins que rien. Pour éviter de se faire voler quelque chose du véhicule ou subir une dégradation qui coûtera trop cher, les automobilistes paient, parfois avec un sourire jaune, parfois en rechignant, sans le montrer «vous savez, je n'aurais jamais gain de cause contre eux, alors il vaut mieux payer 50 DA que de voir son véhicule détérioré», affirment-ils les yeux baissés. Mais si les parkings sauvages s'arrêtaient là, beaucoup auraient accepté, en affirmant, que c'est quand même un procédé pour faire travailler des dizaines de jeunes et éviter qu'ils ne versent dans le banditisme. Actuellement, partout où vous allez, vous trouverez des jeunes et des moins jeunes, portant un gilet jaune avec des bandes noires qui vous lancent : «je garde votre voiture pour éviter les vols», sans vous laisser, au moins, le temps de réfléchir. Ces jeunes n'ont aucune autorisation pour garder des voitures, mais qu'est-ce que cela change ? Même ceux qui possèdent des autorisations de l'APC ne sont pas aussi légaux que nous le croyons car le trottoir n'a jamais été un parking et encore moins les abords des institutions de l'Etat où chacun devrait pouvoir stationner pour régler ses problèmes. L'autre problème est que l'automobiliste doit payer, à chaque fois qu'il s'arrête; ce qui a conduit à l'histoire vécue par une femme qui se déplaçait en voiture, de pharmacie en pharmacie, pour acheter un médicament qui semblait introuvable : «je me suis arrêtée devant une pharmacie pour acheter un médicament que je n'ai pas trouvé et, à ma sortie, un individu, à la mine patibulaire, m'a demandé 50 DA pour avoir stationné ma voiture pendant 5 minutes, j'ai eu peur et je lui ai donné ce qu'il voulait. Je me suis déplacée, quelque 500 m plus loin, près d'une autre pharmacie, je me suis arrêtée, et toujours pas de médicament, en reprenant ma voiture, j'ai, encore, été interpellée par un autre énergumène à qui j'ai sonné 50 DA. En 2 heures de temps, j'ai été obligée de débourser une dizaine de fois 50 DA ; j'ai voulu faire appel à un policier mais aucun n'était dans les parages, j'ai donc arrêté mes recherches, ramené ma voiture à la maison et suis repartie, en taxi, pour chercher mon médicament, que je n'ai, d'ailleurs, pas trouvé» nous a-t-elle confié, au bord de la crise de nerf. Cela arrive, très souvent, mais personne n'en parle, ou le font juste entre amis. L'autre phénomène, toujours dans le cadre des parkings sauvages, se trouve dans les cités où des jeunes habitants n'ont pas trouvé mieux que de s'imposer gardiens de parking, pendant la nuit, pour une somme de 600 DA, par mois. Bien entendu, ce sont les habitants possédant des véhicules qui sont obligés de débourser cette somme, sinon …, un sinon synonyme de vol d'accessoires, de détérioration ou même de vol du véhicule lui-même, pour ceux qui ne veulent pas payer cette … dime ! Tout cela, en l'absence des services de sécurité, censés protéger les citoyens contre ces prédateurs, qui sont plutôt encouragés par cette nonchalance et ce laisser-faire. Jusqu'à quand devrons-nous subir ce diktat ? Pourquoi être obligés de payer pour un stationnement, dans un endroit public qui appartient, au même titre, à tous les citoyens ? Même devant nos habitations, il faut payer pour être… tranquille !

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