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Malgré la cherté et l'indisponibilité : Les salles des fêtes affichent complet jusqu'à décembre
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 16 - 06 - 2015

Le mois de Ramadan c'est dans deux ou trois jours. A l'occasion de ce mois sacré les fêtes de célébration des mariages ont été mises en veille pour un nouveau départ juste après l'Aïd. Mais cette période «creuse» n'a pas empêché les familles à entamer les préparatifs bien avant. «Le mariage d'une nuit qui nécessite une année de préparation» dit un vieux dicton bien de chez nous. La mode est à la location d'une salle des fêtes offrant toutes les commodités, climatisation et DJ compris. Cette pratique, jadis réservée aux plus nantis, est aujourd'hui très en vogue à Oran. Il faut d'abord trouver une salle pour abriter la fête. Chose qui n'est pas aisée avec l'approche de l'été saison des mariages.
Cette année et comme le mois de Ramadan coïncide avec la mi-juin, la plupart des familles ont choisi la période allant de la dernière semaine de juillet à la première semaine de septembre pour célébrer leur fête de mariage. Conséquence : les salles des fêtes, les traiteurs et autres métiers attenants au mariage sont très demandés au point que trouver une salle libre le jour «J» est devenu ces derniers jour impossible. Pour cet été, tout est déjà réservé jusqu'à décembre, exception faite du mois de Ramadan, prévu le 18 juin. «J'ai fixé la date de mon mariage le 20 août mais à ce jour je n'ai pas trouvé de salle pour célébrer la fête», dira Reda. Selon M. Mouad, coordinateur de wilaya de l'Union générale des commerçants et des artisans algériens (UGCAA), «les réservations se font 6 à 7 mois avant la date de la célébration de la fête».
La tendance s'est répandue comme une traînée de poudre à Oran (et en Algérie) ces dernières années. Dès que pointe le printemps et même avant, c'est la course effrénée vers les réservations. «J'ai loué une salle au quartier de Saint Eugène qui m'a coûté 250.000 DA», confie une dame devant y célébrer le mariage de son fils le 30 juillet prochain. «C'est un peu cher, mais comme la salle est agréable, nous avons profité de la louer six mois à l'avance, au mois de février», ajoute la dame. Selon un gérant d'une salle, située à Haï El Makkari d'Oran, «les réservations commencent bien avant le mois de février. Ceux qui viennent après n'auront pas la chance de trouver une salle et seront obligés de reporter la date du mariage», avant d'ajouter qu'«en ce qui le concerne il propose la salle à 150.000 DA pour un après-midi de 12 h à18 h ou bien 200.000 pour la soirée (18 à 6 heures du matin)». Le service est inclus. D'autres sont plus chères et sont louées jusqu'à 600.000 dinars. Le choix est multiple, mais à condition que cela se fasse au moins cinq ou six mois à l'avance.
LA FORTE DEMANDE FAVORISE L'INFORMEL
Selon le représentant de l'UGCAA, la forte demande sur les salles des fêtes en particulier en été a donné lieu à un autre phénomène, l'informel. «Aujourd'hui, il existe aussi des villas construites et louées pour ce genre de célébration. Quant aux propriétaires de ces villas, ils font appel au traiteur. Ce dernier la décore et l'aménage pour en faire une belle salle des fêtes. Il y a aussi des salles des fêtes qui exercent sans autorisation». Il faut reconnaître que l'ère des fêtes-maison et terrasse est révolue. Aujourd'hui place à l'ère des réceptions dans les grands hôtels et les salles des fêtes qui dispensent les familles de tout effort et contrainte, en leur offrant une superficie plus spacieuse, climatisée, sécurisée et disposant d'un service impeccablement agencé. Et bien entendu, en contrepartie, un budget conséquent.
Cet afflux vers les salles des fêtes est aussi expliqué par l'interdiction totale de l'utilisation des établissements scolaires pour ce genre de fêtes, comme ce fut le cas dans le temps, où certaines familles célébraient leurs fêtes dans des écoles ou CEM, voire même des lycées, et par manque d'attention et d'entretien, il a été interdit toute célébration dans les établissements. La course aux salles des fêtes est un phénomène apparu il n'y a pas longtemps dans la vie des Algériens. Mais il faut savoir que la pratique existait avant puisque certains nantis avaient recours aux hôtels et restaurants huppés pour fêter un mariage.
Il est à noter qu'un récent arsenal juridique est venu régir l'activité de ces salles et exige de leurs propriétaires de répondre à plusieurs critères : ceux de fixer la distance entre les salles et les zones protégées tels les hôpitaux, les lieux de culte, les cimetières, les établissements scolaires ainsi que les quartiers résidentiels. Il est exigé donc de respecter des normes architecturales et techniques relatives à la sécurité des lieux publics. Concernant le bruit et autres nuisances sonores, l'ouverture d'un tel établissement est conditionnée à la mise en place des dispositifs d'isolation pour ne pas indisposer le voisinage. Dans ce cadre et en prévision de la saison des mariages, une large campagne d'inspection et de contrôle des salles des fêtes a été lancée par la direction du commerce. Cette campagne entre dans le cadre de l'application du décret exécutif 207-05 du 04 juin 2006, qui exige certaines conditions pour l'exploitation des salles de fêtes, comme le parking et le respect d'une certaine distance entre la salle des fêtes et la mosquée.
Dans ce cadre et depuis l'application de ce décret, 10 salles des fêtes ont été fermées à Oran. En 2012, les services de la direction de la réglementation et de l'administration générale de la wilaya d'Oran avaient gelé l'opération d'attribution des autorisations d'exploitation des salles des fêtes, dans le but d'assainir un secteur d'activité caractérisé par une anarchie et le non respect de certains gérants de la réglementation en vigueur. Au fil du temps, ce commerce a fleuri, en raison notamment de la forte demande notamment en été mais aussi à cause des mutations des us et coutumes d'autrefois où les mariages étaient généralement organisés dans la maison familiale ou sur la terrasse de la bâtisse. Cependant, les manquements aux cahiers de charges des gérants des salles ne désemplissent pas, car rares sont celles qui répondent aux normes et exigences du cahier de charges. Nombreuses sont ces structures qui ne répondent pas aux normes d'hygiène et aux conditions d'exploitation.


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