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Mendicité: Tous les moyens sont bons !
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 16 - 07 - 2015

Maintenant c'est connu, si on frappe avec insistance à une porte très tôt le matin, ces tout derniers jours de jeûne, il n'y a pas de quoi s'alarmer et imaginer le pire, c'est juste un mendiant ‘‘professionnel'' qui fait son travail habituel en pareille période de l'année.
Au centre-ville de Constantine, tout le monde a remarqué que durant ces derniers jours, il y a toujours un mendiant entre deux autres mendiants, la ville est envahie de toutes parts. Mais le phénomène prend, non pas une nouvelle dimension, parce que de ce côté-là, la démesure a été déjà atteinte depuis bien des années, mais il prend des formes, le moins que l'on puisse dire, humiliantes à l'essence humaine même de ces faux mendiants. Incroyable mais vrai, ces derniers jours, dans la rue 19 Juin (ex-rue de France), une femme âgée d'une cinquantaine d'années aborde les âmes charitables non pas avec des prières mais en exposant sur une petite table une poche d'urines d'une couleur très foncée raccordée à une sonde. Des urines foncées suggèrent que la dame souffrirait d'une insuffisance rénale. Mais la poche et la sonde, c'est pour les personnes alitées subissant un traitement avec du sérum et cela ne peut se faire dans la rue sans un encadrement médical, et même si elle souffrait d'une quelconque pathologie, il y a des alternatives bien plus décentes. «On prend les gens vraiment pour des c…, ‘si tu n'a pas honte, fais ce qui te plais', c'est ce que je dirais moi à propos de ces gens», lance sans ménagement un homme âgé à la figure de la femme. «Mais la ruse a bien marché et j'ai vu des personnes bonnes et simples d'esprit lui offrir volontiers le contenu de leur porte-monnaie, c'est la fête et les gens veulent bien faire», lance un monsieur outré par le phénomène de la mendicité qui est devenue de la pure et pire escroquerie.
Avec la canicule, leur nombre s'est quelque peu atténué dans la rue, et c'est après le F'tour, qu'une marée de mendiants de différents horizons s'abat sur le centre-ville, ceux de chez nous, des Nigériens revenus en force ces trois derniers jours et les Syriens, eux, plus discrets. A l'approche de l'Aïd El-Fitr, l'Entreprise publique de transport urbain et suburbain de Constantine (ETC) ayant garanti, entre autres, le transport vers le centre-ville, jusqu'à deux heures du matin et cela a été considérablement profitable à ces fonctionnaires hors norme. On n'a pas besoin de beaucoup de matériel pour exercer cette fonction, un vieux tapis déposé par terre, une vieille ordonnance qui ne dit pas grand-chose, deux ou trois boîtes de médicaments déchiquetées, une mine abattue de désœuvré et le tour est joué. «L'autre jour, j'étais dans un restaurant, une mendiante que je connais bien est entrée et imaginez qu'elle a commandé un S'hour très copieux que je ne pourrai jamais me permettre», raconte un vrai fonctionnaire. «Le phénomène ne s'arrêtera jamais si la police ne vient pas les prendre dans la rue devant tout le monde et si on n'entend pas qu'un mendiant est allé au tribunal à cause de cela, la mendicité est punie par la loi, non ? Et alors, qu'est-ce qui empêche les autorités compétentes d'être fermes et appliquer la loi et nous débarrasser une fois pour toutes de ces êtres qui vivent aisément aux dépens des gens qui suent pour gagner leur vie?», se sont demandés beaucoup de citoyens avec lesquels on a abordé le sujet de la mendicité.


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