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Selon l'ABEF : Le crédit à la consommation dans «quelques jours»
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 18 - 01 - 2016

Le crédit à la consommation peut être appliqué dans les tout prochains jours, après la mise en place de tous les instruments juridiques et le décret d'application signé par les ministres concernés (Finances, Industrie, Commerce).
Invité hier dimanche de la radio nationale, le président de l'Association des banques et établissements financiers (ABEF), Boualem Djebbar, a confirmé l'entrée en application de cet instrument bancaire pour stimuler la croissance économique par un regain de consommation de produits de la production nationale. ‘'Les instruments juridiques ont été mis en place et signés par les ministres des Finances, de l'Industrie, du Commerce''. Il y a également ‘'les instruments qui définissent les biens admis au crédit à la consommation, et l'arrêté de décembre 2015 est paru mercredi dernier au Journal officiel'', a indiqué M. Djebbar. Mais pour la réintroduction de nouveau du crédit à la consommation, après son gel en juillet 2009, il fallait mettre en place ‘'un instrument technique nécessaire au démarrage, c'est la centrale des risques. Maintenant, les banques disposent de tous les instruments techniques et réglementaires pour le démarrage du crédit à la consommation destiné aux produits nationaux fabriqués par les entreprises nationales'', a-t-il dit. Pour autant, le crédit à la consommation n'est pas encore appliqué. Selon M. Djebbar, ‘'il appartient aux banques de mettre cela au profit de la clientèle'', estimant que ‘'rien n'empêche de le faire, la loi de finances 2015 l'a réintroduit, maintenant, tout est prêt pour que les banques lancent le crédit à la consommation''. Son lancement effectif ‘'est une histoire de quelques jours'', selon M. Djebbar, par ailleurs P-DG de la BADR. Il a expliqué, d'un autre côté, que la centrale des risques, une condition qui a été mise en place pour la réintroduction du crédit à la consommation, est ‘'un instrument technique nécessaire pour le lancement du crédit, pour permettre aux banques d'évaluer le risque et éviter le surendettement des ménages, et le seul moyen de mesurer le risque d'endettement (des ménages) est la centrale des risques'', affirme le président de l'ABEF. En fait, ‘'la capacité d'endettement est liée au revenu mensuel du demandeur du crédit, et à partir de la consultation, on peut savoir si la personne qui a demandé un crédit a un autre crédit ailleurs ou pas'', explique-t-il. Officiellement, le crédit à la consommation avait été gelé en 2009 par une loi de finances complémentaire après le constat d'un énorme surendettement des ménages pour l'achat d'une voiture. Par ailleurs, le montant du crédit à accorder dépend de plusieurs paramètres, selon M. Djebbar, dont le revenu du client, le montant du bien à acheter et la durée du crédit lui-même. ‘'Le taux d'intérêt varie d'un produit à un autre. C'est à la banque d'apprécier le taux à appliquer, c'est flexible, cela dépend d'une banque à une autre'', souligne-t-il, avant de relever qu'un système de conventions entre les banques et les entreprises peut ‘'faciliter la tâche aux banques''.
CE QU'IL FAUT SAVOIR
L'article 1er de l'arrêté interministériel du 31 décembre 2015 fixant les conditions et modalités d'offres en matière de crédit à la consommation stipule que ‘'sont éligibles au crédit à la consommation les biens fabriqués par des entreprises exerçant une activité de production sur le territoire national et qui produisent ou assemblent en Algérie des biens destinés aux particuliers''. Cet arrêté a été publié dans le dernier JO daté du 6 janvier 2016. En fait, ‘'ce qui est exigé aux demandeurs de crédit à la consommation est de ramener une facture plus une attestation délivrée par le producteur que c'est un produit fait localement. Les banques ont demandé une liste des produits éligibles, accompagnée d'une attestation du producteur qui dit que le produit est national'', explique le président de l'ABEF. La durée du crédit est de cinq ans. « Pour l'entreprise, elle sera payée tout de suite, c'est une aubaine que de permettre l'écoulement de ses produits à travers ces crédits, elle a toute la latitude de se refinancer auprès de ses banques'', détaille M. Djebbar qui a rappelé que ‘'toutes les banques commerciales peuvent faire le crédit à la consommation, y compris les banques étrangères'' installées en Algérie. Selon le président de l'ABEF, ‘'le crédit sera octroyé dans des délais très courts'', alors que le dispositif est ‘'applicable à toute personne qui peut justifier d'un revenu mensuel régulier, les commerçants peuvent prétendre à ce type de produits''. Une domiciliation bancaire peut être exigée par une banque pour que ‘'le salaire du client soit domicilié auprès d'elle pour effectuer les remboursements. Généralement, il y a des conventions entre banques, qui permettent entre établissements d'effectuer les remboursements mensuels'', explique encore M. Djebbar selon lequel, dans le cas d'un décès d'un demandeur de crédit, ‘'il y a des assurances de solvabilité qui sont adaptées à ce type de situation''.
CREDITS A L'ECONOMIE, QUEL AVENIR ?
Par ailleurs, sur le volet du financement de l'économie nationale, le président de l'ABEF a souligné une hausse de plus de 7%, soit plus de 7.000 milliards (mds) de dinars consacrés aux entreprises. ‘'Les crédits à l'économie ont poursuivi leur croissance positive en 2015, nous avons assisté à un taux de croissance de 14% pour les trois premiers mois de 2015 par rapport à 2014, soit plus de 800 mds de dinars de crédits additionnels durant cette période. C'est un chiffre appréciable par rapport aux stocks des crédits à l'économie, les banques doivent faire un effort pour assurer ce rythme de croissance'', a-t-il estimé. Pour autant, il a relevé que ‘'la chute du prix du pétrole peut avoir un effet sur la liquidité bancaire avec les dépôts des hydrocarbures. Elle (liquidité bancaire) est de moins de 30% pour les dépôts des hydrocarbures, mais cette contraction a été compensée par les dépôts bancaires collectés par le secteur bancaire''. Et, au vu de cette situation, ‘'les banques se trouvent devant un défi majeur : maintenir le rythme de croissance des crédits à l'économie et maintenir l'effort pour la collecte de la ressource pour faire face à la demande des crédits''. Pour le président de l'ABEF, c'est là le défi, car en cas de manque de liquidités bancaires, il y aura le recours aux instruments traditionnels pour le financement par la Banque d'Algérie. Un effort supplémentaire de sensibilisation et démarchage est nécessaire pour ramener plus de ressources aux crédits bancaires, estime-t-il. D'autre part, les plus de 7.000 milliards de dinars de crédits à l'économie ont été répartis entre les secteurs public (52%) et privé (48%). « La majorité de ces crédits sont à moyen et long terme, c'est-à-dire orientés vers les investissements'', détaille M. Djebbar qui a précisé que ‘'75% des crédits à l'économie sont à moyen terme, le reste est à court terme, c'est-à-dire à maturité courte pour l'exploitation, et sont destinés au financement des intrants qui font marcher l'appareil productif national''. Sur l'opération de collecte de l'argent qui circule dans le circuit informel, il s'est borné de souligner que ‘'l'opération se déroule dans de bonnes conditions'' et que ‘'les obligations de paiements par chèque ont eu un effet positif'', sans donner le montant de l'argent collecté par cette opération qui sera clôturée en décembre prochain. Sur les créances non recouvrées par les banques, il a estimé qu'elles restent ‘'soutenables'', avant de relever que le crédit aux étudiants pour financer leurs études n'est pas ‘'autorisé par la législation algérienne''. Quant aux produits inclus sur la liste des biens éligibles au crédit à la consommation, il a expliqué que le critère du taux d'intégration dans le cas de la voiture Renault fabriquée à Oued Tlélat qui a été incluse dans cette liste, n'a pas été retenu par la commission interministérielle.
Enfin, il a assuré qu'un billet à 10.000 dinars n'est pas envisagé et que c'est du ressort de la Banque d'Algérie.


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