Invité, hier, de l'émission hebdomadaire «Forum de la radio » régionale de Constantine qui a débattu du thème de l'aménagement urbain, M.Habib Mahdi, directeur de l'urbanisme et de la construction de la wilaya de Constantine, a confirmé que la livraison des travaux de ravalement des façades et d'aménagement des rues de la ville de Constantine, qui restent en suspens depuis plus d'une année, est prévue pour le 31 mars prochain, avant la clôture de la manifestation « Constantine, capitale de la culture arabe 2015», et ce, suivant les instructions données par le wali. «Néanmoins, a-t-il ajouté, il faut noter que tous les programmes qui rentrent dans le cadre de cette manifestation arabe, qui ont été confiés à la direction de l'urbanisme et de la construction, ont été exécutés et livrés dans les délais, à l'exclusion des travaux de ravalement des façades et de réfection des trottoirs du boulevard Belouizdad (Ex-Saint Jean). » Et d'expliquer que le retard enregistré à ce niveau est dû aux changements des entreprises ainsi qu'aux nombreux appels d'offre qui sont revenus infructueux. « Mais le problème est maintenant réglé et ce programme sera livré dans les délais indiqués », a déclaré l'invité de la radio. En ce qui concerne les programmes d'aménagement urbain des quartiers du chef-lieu de wilaya et des communes, le DUC les a dénombrés en citant les noms de 14 sites pour la commune de Constantine, 2 pour la daïra d'El-Khroub et 2 pour Hamma-Bouziane. Ces programmes dont la plupart couvrent la période quinquennale allant de 2010 à 2014 ont bénéficié d'une somme cumulée dépassant les 5 milliards de dinars. « Cette année 2016, a souligné M. Mahdi Habib, sera toute consacrée à rattraper le retard enregistré dans ces programmes ». A la question des animateurs de l'émission de savoir quelles sont les causes qui sont à la base de ces retards, l'invité a répondu que ce sont les procédures réglementaires et les formalités d'inscription de ces programmes qui prennent beaucoup de temps au niveau local et au niveau central (ministère). La qualité et le rythme des travaux confiés aux entreprises privées en charge des programmes ayant été évoqués, la question de savoir « s'il existe des moyens de contrôler » ces entreprises pour les obliger à respecter les cahiers des charges a été posée. Et M. Habib Mahdi de répondre qu'au niveau de son administration il y a un bureau d'études et des subdivisions qui sont en charge de la question. « Si une entreprise ne se conforme pas aux cahiers des charges, elle ne sera pas payée et sera aussi rayée de la liste, en ce sens qu'il ne lui sera plus fait appel pour des projets futurs », a-t-il assuré.
