Le professeur Djamel Mimouni, président de l'association constantinoise Sirius d'astronomie populaire et enseignant au département physique de l'université des Frères Mentouri de Constantine, a considéré que Constantine a clôturé hier en apothéose l'année de la lumière pour ce qui est de l'Algérie. « Personnellement, nous a-t-il confié quand nous l'avons contacté en fin d'après-midi, je suis très satisfait parce que tout ce qu'on a prévu de faire, nous l'avons fait, et complètement». Sa satisfaction réside, a-t-il ajouté, dans l'affluence considérable qu'ont connue les deux journées de manifestations scientifiques organisées dans le campus. « Il y a eu des centaines d'étudiants qui sont passés par les stands d'expositions, et jusqu'à maintenant, ce n'est pas encore terminé au niveau du planétarium qui continue à accueillir de nombreux visiteurs, en majorité des étudiants. Ces deux jours, a poursuivi le professeur Mimouni, ont eu un grand impact sur la communauté universitaire, enseignants et étudiants; il y a eu une présence très forte de lycéens (150 sont venus hier de 4 lycées de la ville). Et cela nous a permis de relancer les activités du club de physique. Du point de vue médiatique aussi, cela a été également une réussite ». Notre interlocuteur mettra un accent particulier sur le fait que l'université Mentouri ait honoré le grand scientifique algérien établi en France, en l'occurrence Abderrahmane Tadjedine, doyen de la communauté scientifique algérienne et membre du Centre français de recherche scientifique (CNRS), qui a reçu une distinction (une médaille) en présence des autorités scientifiques et des présidents d'universités. « C'est un grand scientifique algérien, établi à l'étranger certes, mais qui participe dans la formation post-graduée de nos étudiants. Il a obtenu des distinctions à l'étranger et cela aurait été une honte de ne pas le distinguer dans son propre pays. Donc, nous avons essayé de réparer ce tort au nom de l'université algérienne en l'honorant d'une manière acceptable », a expliqué le Pr. Mimouni, en considérant que ce sont là les points essentiels à retenir de cette manifestation de deux jours rentrant dans le cadre de la clôture, en beauté, de l'année de la lumière consacrée par l'Unesco au grand savant musulman Ibn Al Haïtham.