Forum mondial des jeunes parlementaires: Bouchouit expose à Lima l'expérience de l'Algérie et son engagement en faveur des valeurs de justice et d'équité    Forum mondial des jeunes parlementaires: l'APN souligne à Lima l'engagement de l'Algérie à renforcer la participation de la femme à la vie politique    Tenue à Alger de la session ordinaire du comité central du PT    Hommage aux lauréats algériens des concours des "Journées créatives africaines Canex 2025"    APN: une délégation du groupe d'amitié parlementaire Algérie-Biélorussie examine avec ses homologues les moyens de renforcer la coopération bilatérale    Création du Fonds de financement des start-up: une initiative qui consolide le leadership de l'Algérie sur le continent    L'agression sioniste contre le Qatar pourrait ouvrir "un chapitre dangereux" dans la région    Les Parlements arabe et africain condamnent l'agression sioniste contre le Qatar    ONPO: mise en garde contre des pages électroniques diffusant de fausses informations et offrant des services fictifs    CSJ: lancement à Alger des activités du camp de jeunes destiné aux personnes aux besoins spécifiques    Clôture à Alger des travaux de l'atelier de formation international en coopération avec le Fonds pour le patrimoine mondial africain    Festival d'Annaba du Film Méditerranéen: 10 projets de films concourent aux "Journées de l'Industrie cinématographique"    L'artiste plasticien Farid Izemmour expose à Alger "Traces et Dialogues : chronologie"    Ligue 1 Mobilis: MB Rouissat ramène un précieux point de Mostaganem    Agression contre le Qatar: la communauté internationale appelée à freiner l'escalade irresponsable de l'entité sioniste    Une délégation chinoise en visite dans plusieurs services de la Protection civile à Alger    Les campagnes de désinformation ne freineront pas la volonté de l'Algérie de protéger sa jeunesse    Plate-forme des entreprises et des hommes d'affaires    « Fédérer les efforts pour préserver le gaz naturel comme source d'énergie propre et stratégique »    Vives condamnations à l'international    L'ONU condamne !    Les innovations et les technologies modernes suscitent un vif intérêt auprès des participants    Hamlaoui préside une rencontre interactive à Aïn Defla    Eliminatoires du Mondial-2026 : Guinée 0-Algérie 0 Et le football dans tout ça ?    Vague de chaleur, pluies et orages    « Une importante quantité de produits pyrotechniques saisie »    Si El Hachemi Assad souligne l'engagement et les efforts déployés    Deux médailles supplémentaires pour l'Algérie    L'Espagne se balade en Turquie    Que pèse l'Otan face à une alliance Russie-Chine-RPDC ?    Un trésor numismatique hors-norme découvert à Kaboul    Lancement du 2e prix «Mon Premier Livre» dédié aux jeunes    Lancement des travaux de restauration de Bordj Moussa    Un tournoi vendredi en mémoire d'Abderrahmane Mehdaoui au stade Chahid "Mouloud Zerrouki'' des Eucalyptus    Gymnastique : l'Algérienne Nemour engagée dans trois grandes compétitions en cette fin d'année    Inhumation des moudjahidine Youcefi Mohamed Bencheikh et Telli Hamza    Programme TV - match du mercredi 29 août 2025    Programme du mercredi 27 août 2025    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Après ses propos sur Chadli, Betchine et Hamrouche: Khaled Nezzar s'explique
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 02 - 02 - 2016

Il est revenu, une seconde fois, raconter sa version des événements historiques, de la fin des années 1980 et les années 1990 : les douloureux événements d'Octobre 1988 et les années de terrorisme. Khaled Nezzar, le général à la retraite, ex-membre du HCE, recadre ses propos, faits récemment à ‘Echourouk', sur le site «Algérie patriotique».
Et plus précisément, sur les événements de 1988. Il dira d'abord que par rapport à son intervention, très critiquée par d'anciens officiers supérieurs, dont Mohamed Betchine, sur ‘Echourouk', que «je n'ai jamais voulu exhumer le livre noir des atrocités commises par les islamistes. Je n'ai pas ôté le couvercle du puits nauséabond de la décennie noire.» D'abord, il réaffirme que «il est établi, aujourd'hui, que le président Chadli, a bel et bien, démissionné de son plein gré, à moins d'être de mauvaise foi, pour dire le contraire.» Il préconisera, dans la foulée, et par rapport à l'actualité que les services de Sécurité ne doivent pas dépendre de la présidence de la République, et «qu'il est temps, aujourd'hui et pour plus de clarté, que ces services soient cantonnés ailleurs.»
Sur le rôle de Mohamed Betchine, durant les événements d'Octobre 1988, il dira qu'il a «bien été celui qui a supervisé les basses œuvres de ce qui s'était passé à la caserne de Sidi Fredj. Au reçu de l'information (sur la présence de cas de torture, ndlr), j'ai dépêché le chef de la cellule des parachutistes auprès des forces terrestres placées sous mon commandement. Actuellement, cet officier toujours sous les drapeaux, témoignera, en son âme et conscience, le moment venu et pour l'Histoire.» «Je le dirai pour l'Histoire, pour ces malheureux suppliciés qui, grâce à eux et à tous ceux qui ont perdu la vie, durant ces regrettables événements de 1988, les choses ont bougé en Algérie.» Il a laissé entendre qu'aucun rapport sur ces tortures n'aurait été établi. «Y a-t-il eu une autre enquête ? Je n'en sais rien»', ajoute't-il, rappelant qu' «à l'époque, c'était un secret de polichinelle, puisque les suppliciés avaient été montrés à la presse, à partir de l'hôpital Mustapha (plus précisément au centre Pierre et Marie Curie).»
Il a fait remarquer que «maître Miloud Brahimi a déjà dit la vérité sur le nombre de victimes, qui se situe en-deçà de 200, comme j'avais eu à l'annoncer, durant les jours qui avaient suivi les événements d'Octobre 1988.» Il est revenu sur les événements des années 1990, alors que les militants de l'ex-Fis dissous occupaient les places du 1er Mai et des Martyrs, et des tirs les avaient ciblés, faisant plusieurs morts par balles pour évacuer ces ceux places. «Dans le cas Hamrouche, il est responsable de jure, dans la mesure où c'est lui qui a donné ordre de faire libérer les places du 1er Mai (par la Gendarmerie) et des Martyrs (par la Police). Il est, donc, tout à fait normal qu'il endosse, lui et son gouvernement, la responsabilité. Personne ne veut endosser la responsabilité». «Je dis et le répète : si des sévices ont eu lieu à Sidi Fredj, Betchine en est responsable. Qui plus est, il s'était trompé de cible en arrêtant, principalement, les militants du PAGS (Parti communiste, ndlr)». Il ajoute que «je n'ai jamais dit que Hamrouche ou un autre «a tiré» et je ne dirai jamais une telle absurdité, moi qui sais que l'usage des armes obéit à des règles du maintien de l'ordre.» Et Nezzar de s'interroger, après avoir affirmé que Betchine est responsable des tortures à Sidi Fredj, «d'où provenaient ces voitures banalisées qui circulaient, à vive allure, dans certains quartiers et à partir desquelles étaient tirés des coups de feu ?», durant les jours de siège sur les places des Martyrs et du 1er Mai. Selon lui, Hamrouche n'avait pas démissionné, contrairement à ce qu'il avait annoncé. «L'a-t-il fait ? Ma réponse est non. Il aurait, dans ce cas, quitté son poste. Or, il a continué à donner des ordres jusqu'au moment où le Président Chadli déclara l'état de siège», de juin 1991.
Sur la polémique, à propos de feu Hocine Aït Ahmed, il a affirmé que «quitte à me répéter, je n'ai à aucun moment proposé à Aït Ahmed de présider quoi que ce soit.» Il a souligné, en outre, avoir rencontré «en aparté» Hocine Aït Ahmed. «Cela s'est passé dès que j'ai compris que le président Chadli allait partir. Alors que tous les moudjahidine avaient répondu présent à mon appel, il n'en fut pas de même de feu Aït Ahmed.» Il poursuit, se rapportant à son livre (l'Armée face à la désinformation, 2002) : «voulant avoir l'avis d'Aït Ahmed, seul historique de grande notoriété nationale, je lui ai demandé : «Que pensez-vous d'un arrêt éventuel du processus électoral ?» Il me répondit : «La démocratie est un plus», puis, il ajouta : «Après tout, il y a un Président. Il peut dissoudre la prochaine Assemblée et appeler à de nouvelles élections.» Revenant, par ailleurs, sur la démission de feu Chadli Bendjedid, il a rappelé que «j'ai, toujours, répété que nous avions préparé la lettre dès que le Président Chadli avait décidé de partir. Quel mal y a-t-il à lui préparer la lettre ? Il a toujours été procédé de la même manière pour tous les autres documents.» Il lancera, en même temps, quelques «piques» à Ahmed Ouyahia, pour qui le fait que la lettre de démission n'ait pas été rédigée par feu Chadli signifie qu'il a été victime d'un coup d'Etat. «M. Ouyahia devrait être clair sur ce sujet ; il devrait préciser et cibler les concernés». Qualifiant de «judicieuse et salutaire», Khaled Nezzar revient, enfin, sur la décision du Président Bouteflika de restructurer les Services de renseignements. «Le Président vient de prendre une décision de haute importance pour la Sécurité nationale», estime t-il, ajoutant que «non seulement il l'a mise à l'abri, mais, de surcroît, l'a renforcée en lui fixant les missions nécessaires à la coordination de l'ensemble de ces services ainsi que des institutions, en charge des affaires de sécurité.»


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.