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Session spéciale du bac: «Un véritable fiasco»
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 16 - 07 - 2017

Les syndicats de secteur de l'Education continuent à dénoncer la décision politique, relative à la tenue d'une session spéciale au profit des absents et des retardataires qui a débuté, ce 13 juillet pour se poursuivre jusqu'au 18 juillet. Une session qui s'est avérée être un «véritable fiasco» où le taux d'absentéisme a atteint, au premier jour des épreuves les 85% dans certaines wilayas. C'est ce qu'a affirmé, hier, Sadek Dziri, président du bureau national de l'UNPEF, en marge de la tenue d'une réunion de concertation, entre les membres de l'intersyndicale, à Alger.
Le président de l'UNEPF a affirmé qu'on est malheureusement, passé «du seuil des cours pour les candidats du bac, au bac spécial pour les absents et les retardataires !» Et de poursuivre «nous sommes rentrés dans un engrenage qui ne fait que dévaloriser le baccalauréat algérien». Le coordinateur national du Syndicat national autonome des professeurs de l'Enseignement secondaire et technique (Snapest), Meziane Meriane, abonde dans le même sens, en affirmant que beaucoup d'absents ont été enregistrés lors de cette session qui a été organisée, spécialement, pour eux. Les prévisions des syndicats sur le taux d'absentéisme, notamment du SNAPEST se sont avérées justes. «C'est connu, ceux qui s'absentent, pour la première session s'absentent automatiquement pour la seconde, c'est l'expérience du terrain qui le dit», disent-ils. Le coordinateur national du Snapest regrette, en affirmant : «nous avons pénalisé les enfants sérieux, les élèves studieux qui sont arrivés à l'heure, on les a doublement pénalisés par le fait que les résultats ont connu un retard et aussi qu'une chance a été donnée aux élèves moins studieux et sérieux qu'eux». Meziane Meriane a dénoncé, encore une fois, cette décision «purement politique», affirmant qu'il est grand temps aujourd'hui, que les politiques cessent de s'immiscer et de s'interférer dans le domaine de la pédagogique.
Le Snapest demande aux responsables du gouvernement de laisser les spécialistes des sciences de l'Education gérer le monde de l'Education «loin de toute interférence, et loin de toute ingérence dans le domaine pédagogique». Il rappelle avec regret que la décision a été prise, non seulement, sans consulter les partenaires sociaux, mais « sans consulter la première dame du secteur, la ministre de l'Education, Nouria Benghebrit, qui est, directement, concernée par cette question, chose que notre syndicat condamne fermement». Il ajoute «le Sanapest a, également, dénoncé « la façon, pas du tout diplomatique, avec laquelle le Premier ministre a annoncé la tenue de la session spéciale». «On aurait aimé, dit-il, qu'il dise qu'on étudie la faisabilité de la deuxième session
«spéciale» avec la première responsable du secteur et donner la primauté à la ministre de l'annoncer», dira Meziane. Rappelons qu'en 2014, le ministère de l'Education a annulé officiellement, le seuil des cours pour les candidats du baccalauréat, et ce, pour restituer au baccalauréat sa valeur. Une commission chargée d'un projet de réforme de baccalauréat a été installée par le département de Nouria Benghebrit, en 2016. Mais, jusqu'à nos jours rien n'a été tranché, à propos de cette refonte, pourtant, il y a eu un consensus, sur la réduction des jours d'examens, qui doivent asser de 5 jours à 3 jours. Meziane Meriane précise «au lieu de trancher sur la refonte du bac, le gouvernement a opté pour des mesures unilatérales, qui parfois ne sont pas au service de la pédagogie». Il affirme, avec regret, que la refonte du baccalauréat est, elle aussi, confrontée à l'interférence de la politique » M. Meriane explique «on a finalisé le projet de refonte du baccalauréat, passer au bac de 3 jours au lieu de 5, était l'une des recommandations des acteurs sur le terrain. Les syndicats ont réclamé en outre, le retour à la fiche de synthèse, on a ficelé le projet, mais il y a toujours cette hésitation de la part du gouvernement», regrette-t-il.
Le coordinateur national du Snapest précise «malheureusement, je le dis, et j'assume ce que je dis, le gouvernement manque de courage politique pour trancher dans la réforme du bac». Il dira, au lieu de 3 jours comme ça été recommandé par les acteurs du terrain, le gouvernement a opté pour 4 jours, «c'est lamentable, parce qu'il a tenu compte des mêmes matières». Alors que selon la contribution des uns et des autres, il y a eu l'idée de passer à un bac de 3 jours, où l'élève sera examiné juste sur les matières essentielles, à condition d'augmenter le volume horaire de ces matières, durant l'année scolaire et augmenter leur coefficient. Certains syndicats conçoivent mal le fait que les élèves soient testés dans toutes les matières dans les épreuves du baccalauréat, où certains élèves peuvent cartonner dans les matières secondaires et décrocher leur bac. Ils citent le cas de la filière scientifique, où l'élève pourra décrocher son bac grâce à de bonnes notes dans les matières secondaires, alors qu'il n'a pas atteint la moyenne dans les Mathématiques ou la Physique. Pour Meziane Meriane «le gouvernement doit avoir le courage de sa politique, en tranchant en faveur d'un bac de 3 jours, s'il veut réellement redonner au baccalauréat sa valeur».


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