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Constantine - Aucun souci pour la gêne causée au voisinage: La fête à l'excès !
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 22 - 07 - 2018

  C'est la pleine saison des fêtes, de mariage notamment. Les cortèges qui bloquent la circulation automobile font l'actualité sur les routes, les youyous qui fusent de partout et les disc-jockeys qui balancent leurs hauts décibels sont légions, dans les quartiers. C'est la saison des fêtes et tout le monde doit afficher sourire, à défaut d'exprimer sa joie et son bonheur, avec les mariés et leurs familles, pour ne pas être taxé de jaloux, c'est ce qui disent les jeunes riverains des mariés, même si on ne partage pas, avec eux, cette forme trop criarde des expressions de la joie. Certaines familles qui célèbrent le mariage de leur fille ou fils commencent la fête une semaine avant le jour ‘J', en mettant le volume au max du disc-jockey, prenant encore bien soin d'orienter les baffles vers l'extérieur, s'offusquent des pères de famille qui avouent qu'ils passent des nuits blanches avec toutes ces nuisances sonores. Ajoutant qu'il ne faut pas oublier les feux d'artifice et le bruit des produits pyrotechniques, devenus presque une pratique qui accompagne, forcément, les fêtes en règle général. Sans se soucier de la gêne causée à l'entourage, les fêtards veillent très tard, dans la nuit en obligeant tout le quartier à rester les yeux ouverts, dénonce-t-on. Mais, faut-il le souligner, elles sont très rares, de nos jours, les familles qui organisent pareils évènements sans bousculer la tranquillité du voisin. Peut-être qu'on ressent avec tous les sens la gêne que nous causent les nuisances provoquées par autrui mais, quand on est acteur principal de la fête, on vole sur un nuage et on oublie tout ce qui nous entoure. Ce sont des comportements puisés dans la nature humaine de l'Algérien. Seule l'application de la loi, dans toute sa rigueur, peut dissuader les gens de porter atteinte à la tranquillité d'autrui. C'est ce qu'on a fait avec les gérants des salles de fêtes, lesquels ont été avisés par les services de sécurité de l'interdiction de faire du bruit au-delà de minuit, et l'ordre est appliqué sérieusement, comme le constatent plusieurs témoins.
Bien sûr, dans les quartiers, il est très difficile, voire impossible, de porter plainte contre le voisin qui cause des nuisances et dérange les citoyens dans leur quiétude, comme on le ferait volontiers contre un gérant d'une salle de fête, inconnu dans le voisinage car sa demeure ne sert que les locataires fêtards qui, eux-mêmes, viennent de loin, mais la force publique doit se saisir, automatiquement, de cas du genre et intervenir, sans attendre le dépôt de plainte.
Enfin, appel est également lancé au civisme des citoyens, pour éviter de toucher à la liberté des autres. « La liberté de vivre en paix, chez eux, et dans leur environnement social, sans qu'on vienne leur casser les oreilles, soutiennent des habitants de la nouvelle ville Ali Mendjeli où, pour des raisons liées à la démographie et l'acquisition de logements neufs qui encouragent à fonder des foyers, le taux d'organisation des fêtes restent le plus élevé, dans la wilaya. Les citoyens qui nous ont contactés à propos de la gêne causée par ces nuisances sonores, rappellent qu'ils ont été très perturbés dans le calme de leurs maisons, dans la soirée du jeudi dernier, qui a coïncidée avec la proclamation des résultats du baccalauréat 2018, plus que toute autre veillée de nuit. D'autres parlent d'une agression en bonne et due forme contre la tranquillité que leur garantit la loi. C'était une nuit d'enfer celle du jeudi dernier, des processions de véhicules, des klaxons assourdissants, des fumigènes et des cris de jeunes, la moitié des corps hors des véhicules, voilà le spectacle des scènes observées, un peu partout, sur les routes des villes du territoire national. En attendant de lâcher la musique à fond, lors des regroupements entre amis ou des familles, qui ne manqueront pas d'aller féliciter chez lui, chez elle, l'heureux ou l'heureuse lauréat(e). La fête à l'excès, c'est une habitude bien algérienne.


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