Kheireddine Madoui, qui avait remplacé le Français Alain Michel avant la neuvième journée du championnat, n'est plus l'entraîneur du Mouloudia de Béjaïa. L'ex-coach de l'ESS devient ainsi le onzième technicien algérien à remettre le tablier après Nabil Neghiz (JSS), Noureddine Zekri (ESS), Omar Belatoui (MCO), Youcef Bouzidi (USMBA), Dziri Billel (NAHD), Abdelkader Amrani (CSC), Cherif El Ouazzani (CRB), Saïd Hammouche (OM), Lakhdar Adjali (ASAM) et Kamel Boukellal (DRBT), sans compter les étrangers Bernard Casoni (MCA), Badou Zaki (MCO), Rachid Taoussi (ESS), Moaz Bouakaz (USMBA), Alain Michel (MOB), Daniel Darko Jankocic (ASAM), Hamadi Dou (DRBT) et José Maria Noguès (CABBA). Ainsi donc, la contreperformance essuyée à domicile face à un autre mal classé, à savoir le CABBA, a débouché sur le départ de Kheireddine Madoui, contesté depuis longtemps par les dirigeants et les supporters. Il fallait s'y attendre dans la mesure où le MOB traverse une crise de résultats inquiétante qui risque de compromettre son maintien parmi l'élite. Moralité: les résultats et la rue qui imposent leur loi, c'est la triste réalité de notre football qui n'est pas encore sorti de cet engrenage. Par ailleurs, seuls trois clubs ont gardé jusque-là leur staff technique depuis l'entame du championnat. Il s'agit de l'USMA (Thierry Froger), la JSK (Franck Dumas) et le PAC (Fransisco Chalo). Et, par coïncidence, ce sont les trois premiers de la Ligue 1. Comme quoi, seule la stabilité est un gage de réussite quand on détermine d'abord les critères et le profil de l'entraîneur qui correspondent à la philosophie du club et au projet sportif initié.
