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Tébessa: Le coronavirus change les habitudes
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 22 - 03 - 2020

Le coronavirus est passé par-là, et c'est le chamboulement dans tout, nos petites habitudes quotidiennes se voient d'un coup bouleversées, plus jamais comme avant, la donne a changé, il faut tout revoir à zéro. Les gens sont de plus en plus dubitatifs, plus anxieux, moins sûrs, depuis l'intrusion d'une véritable psychose collective, d'un mal venu d'ailleurs, d'où on ne connaît pas l'ampleur, ni ses conséquences immédiates sur la vie de tout le monde, on récolte les informations par bribes, qu'on recolle les unes aux autres, pour pouvoir expliquer, élucider une problématique existentielle, qu'est-ce qui nous arrive, en ce printemps 2020 ? Pourquoi sommes-nous dans une telle situation que même les nations les plus développées ne parviennent pas encore à élucider, c'est le flou total qui nous guette dans les prochaines semaines en dépit, de toutes les instructions dictées par les autorités du pays, afin de réduire au maximum nos activités, nos déplacements, sauf nécessités. Les gens continuent de se déambuler, les rues et places publiques sont toujours encombrées de passants et de badauds, agglutinés tout autour des étals de marchandises exposées à même le sol, dans un centre-ville pris d'assaut par des dizaines de revendeurs à la sauvette. Pas question d'abandonner le terrain, devant un ennemi, aussi virulent qu'un virus, on s'attend à ce que les gens paniquent se barricadent aussi longtemps qu'ils le peuvent, erreur les axes routiers observent un trafic dense avant que le coronavirus ne surgisse, de nulle part. Certes, on commence à faire des provisions, sait-on jamais qu'une pénurie se produise, on achète tout, on s'arrache les rayons des surfaces commerciales, l'épicier du coin fait des bonnes affaires et certains produits de large consommation se font déjà rares, la semoule voit son prix prendre l'envol et elle est introuvable.
Certains légumes frais affichent une hausse sensible, et la rumeur alimente les débats, concernant la rupture de stock de tel ou tel produits, les désinfectants, le bavettes et autres gants, pour se prémunir de ce virus mortel, l'Algérien a la manie de ne pas se faire dompter facilement, encore moins le confiner et l'astreindre à limiter sa bougeotte, jusqu'à ce que la tempête se calme et s'éloigne, une situation que certains croient qu'elle va durer, peut-être pour des mois encore. Et puis, la fermeture des frontières a davantage compliqué le cas de plusieurs de nos compatriotes, restés coincés à l'extérieur, et attendent une rapide solution pour leur rapatriement, afin de rentrer chez eux. De ce côté des frontières des ressortissants tunisiens sont eux aussi pris au piège par ces mesures préventives, restrictives, mais obligatoires. Les autorités des deux pays voisins sont en train d'alléger les procédures, pour que chacun puisse franchir les postes de contrôle terrestre, avec tout de même, l'observance de part et d'autre des mesures sanitaires édictées par les circonstances exceptionnelles, imposées par l'épidémie du coronavirus, l'isolement des voyageurs dans des lieux d'accueil, spécialement aménagés, pour leur prise en charge sanitaire.
De toute façon, les souks locaux se sont vidés subitement d'une clientèle tunisienne, qu'il y a quelques jours de cela faisait le bonheur de nombreux commerçants de Tébessa et d'autres localités frontalières. Pendant ce temps-là, la vie se réorganise en fonction, de nouveaux paramètres, pas de promiscuité, pour ce faire, éviter tout contact qui pourrait être nuisible, veiller à ce que notre environnement immédiat soit protégé, recréer des nouveaux liens en tenant compte de l'évolution de l'état sanitaire du milieu urbain. Autrement dit, la situation n'est pas désespérée, mais il faudra faire comme, si elle l'est déjà. Le coronavirus circule en toute impunité et les ordures éparpillées sur les chaussées lui tiennent tête.
Faudrait-il davantage de restrictions pour que le virus arrête sa progression ? Les spécialistes de la question épidémiologique pensent que l'heure n'est pas encore, pour resserrer l'écrou, les jours à venir seront déterminants, à ce moment-là, les pouvoirs publics verront quelles seront les mesures à prendre, sans tomber dans le catastrophisme aberrant. Pas de quoi s'affoler, d'autres nations plus huppées se sont vu bousculer par la déferlante du coronavirus, prises au dépourvu, elles sont aujourd'hui bien engluées, mais tentent tant bien que mal, de rattraper le temps des premières hésitations, très coûteuses en nombre de victimes et des dommages collatéraux. Sur les terrasses des cafés populaires, on maintient, coûte que coûte, ce désir de communiquer, de s'informer, de partager ses soucis et ses espoirs même si ce vilain coronavirus vient gâcher quelque peu, la discussion ; il est au centre des débats, un sujet incontournable par les temps qui courent, les gens sont à l'écoute des dernières nouvelles, d'un éventuel vaccin qui pourrait mettre un terme à ce cauchemar !! L'Etat procède par petites touches, dans sa gestion d'une crise de santé publique qui, faut-il le rappeler, aura des conséquences certaines, sur notre mode de vie, un examen grandeur nature ou comment se fera dorénavant notre perception, nos approches et démarches, lorsqu'il s'agit de se trouver confrontés à des événements imprévus, plusieurs fois incommensurables, par leur degré de nuisance sismique, qui, à travers leurs effets atteignent les fondements de la société, dans son ensemble ?


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