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Ni optimisme béat ni pessimisme maladif
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 26 - 07 - 2020

Réforme bancaire, fiscale et douanière, encouragement des services bancaires islamiques, contrôle des importations, récupération de l'argent du marché parallèle, réduction de la facture d'importation et, surtout, élimination de la surfacturation, sont les mots clés qui forment l'assise de la restructuration et la relance de la machine
économique. Cela ne sera certainement pas aisé de réaliser un travail aussi laborieux, mais le ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane, affiche une détermination à toute épreuve dans sa mission ou la feuille de route tracée par le président Tebboune. On sait pertinemment que la politique des autorités ambitionne de mettre sur pied une économie nationale qui n'a jamais été fondée sur des principes scientifiques, voire livrée aux humeurs et intérêts étroits des responsables du moment, chose qui offre une latitude de manœuvre assez importante, puisque l'édification commence avec des compteurs presque à zéro dans plusieurs domaines de la vie économique. Si la réforme ou modernisation du système bancaire n'a jamais été sérieusement envisagée, encore moins celle fiscale, demeurée pratiquement à un âge reculé par rapport au règne du numérique en ce 21e siècle, il y a eu par le passé, à partir de l'année 2015, des tentatives de bancariser l'argent informel, mais l'action a lamentablement échoué malgré les encouragements, ou considérés comme tels, du gouvernement. Et aucune étude n'a clairement défini les
raisons de cet échec, ainsi que les causes à l'origine de la circulation de cette énorme masse d'argent, également indéfinie ou impossible à définir avec précision en raison de son caractère informel, en circulation hors des circuits bancaires. La nouvelle équipe gouvernementale revient-elle, ainsi, à la charge sur ce dossier, mieux armée ou juste animée de bonnes prétentions ? Un pas important a été initié dans ce sens avec le lancement, dans les deux mois à venir, de sept services bancaires islamiques, qui constituent un énorme attrait de l'argent thésaurisé ou en circulation dans les transactions commerciales sur le marché noir, et l'on compte également sur l'instauration d'un climat de confiance avec l'émergence de nouveaux hommes d'affaires pour concrétiser cette opération de charme visant la bancarisation de cette masse d'argent qui ne veut pas transiter par les caisses des banques. Il y a, peut-être, d'autres effets d'entraînement à attendre de ce mécanisme, mais cela resterait sujet à évaluation après une année ou deux, avant de crier victoire. Le travail est de longue haleine. Jusque-là, on ne parle que de l'argent informel en dinars, qu'en est-il des sommes faramineuses en devises qui circulent entre les mains de cambistes alimentés par de véritables barons qui font la pluie et le beau temps sur les principales places fortes du change au noir de la monnaie étrangère? On a vu le ministre des Finances répondre, lors d'un entretien accordé à une chaîne de télévision, à toutes les questions relevant de la feuille de route qu'il s'attelle à exécuter, sauf celle relative à la manière qu'il envisage de mettre en œuvre pour récupérer l'argent en devise en circulation sur le marché noir. Il a seulement affirmé qu'il en a les moyens, sans donner aucune précision là-dessus. On pense dans
ce contexte à la dévaluation du dinar, appliquée depuis quelques semaines, qui, outre ses raisons monétaires, peut servir à capter les devises en circulation sur le marché noir. En sus de l'élimination de la surfacturation, qui a causé une véritable saignée au Trésor public et dont les fonds détournés alimentent autant le circuit informel de
la monnaie locale que celui du marché noir de la devise. Ce mécanisme serait-il efficace à l'épreuve du terrain et du temps ? Ni optimisme béat ni pessimisme maladif, seule la détermination politique compte.


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