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Enseignement supérieur: La reprise sera difficile
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 06 - 08 - 2020

La mise en œuvre du protocole de gestion de la fin de l'année universitaire 2019-2020 et de la rentrée universitaire 2020-2021 dépend étroitement de l'évolution de la pandémie du COVID-19. « La date de la rentrée universitaire pour les premières années dépend, elle aussi, de l'examen du baccalauréat», affirment nos sources du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Datée du 18 juillet dernier, le protocole en question désigné par «Mode Opératoire » a été élaboré à partir de la réflexion que la tutelle a engagé, depuis mars dernier, par visioconférence, avec les présidents des conférences régionales qui ont été les interfaces -dans les regroupements régionaux- des représentants des établissements pédagogiques et des établissements des Œuvres universitaires. Validé par la réunion du gouvernement et par le Conseil des ministres, « le protocole renferme les grands axes de la gestion de la fin de l'année universitaire, en cours, et de la prochaine rentrée universitaire (2020-2021), les détails de sa mise en œuvre dépendra de chaque établissement universitaire qui en évaluera, lui-même, les conditions, les moyens et le moment opportun », nous explique-t-on au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. L'on rappelle que la réflexion autour de ce document a été amorcée sous Chems-Edinne Chitour, alors ministre du secteur. C'est d'ailleurs lui qui a fixé, par arrêté, la rentrée universitaire au 23 du mois en cours (août). Il est cependant évident que la date reste incertaine et même « difficile à être respectée au regard de l'évolution de la pandémie du COVID-19 qui ne permet pas de préciser quoi que ce soit», soutiennent nos sources. «La rentée universitaire ne peut se faire qu'en fonction de l'évolution de la pandémie », rappellent encore nos interlocuteurs. Les responsables du secteur sont persuadés que « les choses se feront progressivement, au fur et à mesure que les données sur la crise sanitaire deviennent rassurantes ». Toutefois, ils pensent que « la fin d'août pourra marquer le début de la mise en œuvre du processus de reprise au niveau des universités ceci, pour terminer l'année universitaire 2019-2020 ».Ils affirment alors que «les cours et les examens du 1er semestre sont terminés dans tous les établissements du territoire national et les cours pour le 2ème semestre ont déjà été assurés à hauteur de 40 à 50%, pour faire large, on peut dire que 70% des cours restent à assurer aux étudiants, entre la fin-août et l'approche de la fin septembre pour qu'ils puissent passer leurs examens fin-septembre ou durant les dix premiers jours d'octobre ». Les responsables du ministère assurent que « les plateformes de téléenseignement vont toutes être réactivées avant la fin-août ».
«Nous avons de gros problèmes avec Algérie Telecom»
L'on rappelle que selon de nombreux enseignants ces plateformes ont été fortement perturbées par les coupures d'Internet et le faible débit de connexion.
La tutelle affirme à cet effet que «nous avons effectivement de grosses contraintes avec Algérie télécom, nous avons de gros problèmes de débit à cause des perturbations du réseau Internet dans plusieurs wilayas ». Des responsables nous font savoir que «le ministère a fait un sondage sur ce sujet qui reste un gros problème pour le secteur ».
Ils estiment, toutefois, que « pour gagner du temps et pour que les choses se passent correctement, les enseignants peuvent alléger les horaires au lieu d'une heure et demie de cours, ils assureront une heure et au lieu de 14 semaines de cours, ils en valideront entre 10 et 12 semaines, ceci évidemment à cause de la crise sanitaire ». Il pense alors que «tout de suite après, il faut programmer les rattrapages, faire les délibérations, remettre les diplômes, et c'est la clôture de l'année universitaire 2019-2020 ». Si tout marche bien selon ce processus, la tutelle lancera « une semaine après la rentrée universitaire 2020-2021 pour la 2ème, 3ème et 4ème année, mais, faut-il le préciser, la rentrée pour les premières années dépendra de beaucoup du déroulement et des résultats du baccalauréat». Au-delà de l'évolution du COVID-19 qui pèse de tout son poids sur la mise en œuvre du protocole du MESRS dans les délais qui lui sont impartis, l'examen du baccalauréat peut, lui aussi, bouleverser la rentrée universitaire pour les premières années, s'il n'aura pas lieu à une date «raisonnable». L'on souligne que les examens du bac sont prévus du 13 au 17 septembre. Et, expliquent nos sources, «si la crise persiste, et qu'il sera impossible de regrouper dans les classes d'examen 30 ou 35 candidats, sans respect de la distanciation physique, l'examen du bac sera carrément annulé». L'on travaille, nous dit-on, «sur une option extrême qui est de calculer, pour les élèves concernés, les moyennes des trois trimestres de leurs deux dernières années secondaires, moyennes qui seront mises sous forme de fiche du bac avec un code et un numéro d'immatriculation qui permettront au ministère de les affecter dans les différentes filières, c'est-à-dire selon la moyenne exigée pour s'inscrire dans chacune». Au ministre, l'évolution de la pandémie du COVID-19 fait recommander la vigilance à tous.


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