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Un gâchis irrécupérable ?
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 27 - 02 - 2021


L'implication des associations dans la restauration du vieux patrimoine bâti serait-elle une action salvatrice pour sauver des sites historiques qui tombent en ruine malgré les tentatives initiées par les pouvoirs publics ? La problématique de sauvegarde du patrimoine bâti, qui a été abordée dans son volet technique, laissant de côté son aspect artistique et sa notion sociale, à travers l'engagement d'opérations de restauration de façades architecturales, a été un échec lamentable, preuve en est ces «anciennes villes», dont les bâtisses ne s'arrêtent plus de s'écrouler les unes après les autres. On reconnaît implicitement aujourd'hui que la situation de la Casbah, à Alger, s'est aggravée et compliquée davantage après le lancement des opérations de réaménagement en 1985 et le début des opérations de maintien non étudiées, voire non conformes aux normes par les entreprises d'entrepreneuriat. Cela a conduit à la démolition des quartiers et de lots en entier au niveau de la Casbah, devenus des espaces vides toujours pas aménagés malgré leur valeur historique. Le même massacre est vécu ailleurs, pratiquement dans toutes les villes qui possèdent un patrimoine séculaire, à cause de ces entreprises qui ont pu arracher des marchés importants sans faire valoir aucune expérience dans le domaine de la protection et la conservation du patrimoine bâti. Un immense gâchis, souvent irrécupérable. Mais on peut toujours sauver des sites qui résistent encore à l'usure du temps. C'est dans ce cadre que l'implication des associations s'avère primordiale. Car, les associations en activité dans ce créneau regroupent généralement des connaisseurs de l'histoire de ces anciens sites et peuvent de ce fait constituer de véritables partenaires des pouvoirs publics. Encore faut-il qu'elles soient sérieusement écoutées et suivies dans leur proposition. Comment parvenir à cet état de partenariat entre les associations et l'Etat dans ce domaine de la sauvegarde du patrimoine bâti ? Certes, la loi renforce le rôle des associations dans tous les domaines, mais n'est-il pas indispensable de créer un nouvel environnement législatif pour une meilleure maîtrise de la gestion de ce dossier ? Car, parler de l'implication des associations dans les opérations de restauration du patrimoine bâti sans aller au fond des choses, en les laissant subir les humeurs des responsables en place, c'est comme prêcher dans un désert. D'autres pays, qui ont instauré un partenariat avec des associations impliquées dans la sauvegarde du patrimoine bâti et monuments n'ont pas hésité à joindre les mots aux actions, en leur apportant un soutien financier selon un cahier des charges lié aux efforts déployés dans ce cadre, et signant avec elles des conventions relatives à des projets conformes à l'intérêt général dans ces contenances historique, culturel et touristique. L'implication des associations dans cette œuvre de restauration du patrimoine bâti, revendiquée par les concernés, est impérative. Reste seulement aux pouvoirs publics de codifier cette implication par des textes réglementaires adéquats qui puissent garantir le résultat.

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