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L'hygiène laisse à désirer dans de nombreux quartiers: Insalubrité, quand tu nous tiens !
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 25 - 07 - 2021

L'insalubrité et les déchets ménagers qui jonchent les rues au niveau de nombreux quartiers de la ville d'Oran, font désormais partie du décor.
Pas un coin de rue, pas une artère n'échappe à cette réalité amère, à ce phénomène qui prend de plus en plus d'ampleur. Il suffit de sillonner les quartiers d'Oran pour se faire une idée sur l'ampleur de ce fléau qui gangrène la vie des riverains. En ces temps de pandémie où l'entretien et le nettoiement des rues et des quartiers doivent être une priorité, rien n'est fait pour améliorer le cadre de vie des habitants.
Même les espaces verts ne sont plus épargnés par les ordures favorisant, ainsi, la propagation de toutes sortes de maladies.
Un des exemples qu'on pourrait citer est celui du jardin situé dans le secteur urbain d'El Othmania. Celui-ci, entouré des bâtiments de la cité des Oliviers et de la cité des 22 logements LSP, se trouve dans un état qui laisse à désirer notamment, en cette saison où les enfants et certains parents sont en quête d'espace de jeu et de détente. Ce jardin s'est transformé en un véritable dépotoir. Toutes sortes de détritus, matelas déchirés, cartons, boîtes métalliques, bouteilles en verre et en plastique, sachets d'ordures éventrés et autres saletés sont jetés à l'intérieur et également à l'extérieur de cette enceinte. Les riverains disent avoir interpellé les responsables mais en vain.
Cette insalubrité qui malheureusement touche d'autres quartiers est à l'origine de la prolifération des moustiques, des rats et d'autres insectes nuisibles, ce qui fait craindre le pire, soutiennent des habitants. Certains volontaires parmi ces derniers ont pris l'initiative de nettoyer, jardins et alentours de bâtiments mais se sont vite découragés puisque les amas ramassés entre troncs d'arbres et autres détritus n'ont pas été enlevés au grand désespoir de ces soucieux de l'environnement.
Le constat est aussi désolant dans d'autres quartiers à l''exemple d'El Hamri, Sananès, le boulevard Mâata à proximité de la poste, Ed Derb, Médina Jedida, la glacière, Petit Lac, entre autres où plusieurs décharges sauvages à ciel ouvert ont vu le jour. Même le tracé du tramway n'échappe plus aux cartons et aux sacs d'ordures.
Au niveau de la rue qui longe le centre commercial El Anik, dans le quartier de Saint Pierre, en plein cœur d'Oran, un terrain sur lequel était construite une bâtisse qui a été rasée après le relogement de ses occupants, sert de réceptacle à toutes sortes de déchets.
Les services de la délégation communale El Emir avaient mené plusieurs opérations de ramassage et de collecte des ordures ménagères, malheureusement c'était le retour, à chaque fois à la case départ, les riverains continuant à jeter leurs détritus au même endroit.
Pour parer à un tel désastre environnemental, décision a été prise pour l'installation d'une clôture et le site sera transformé en un terrain de proximité, une initiative qui a déjà été lancée sur un autre terrain non loin du marché Michelet.
Des bacs à ordures volés
Au niveau de la rue Cavaignac, la rue Mohamed Boudiaf, (ex-rue de Mostaganem), les ruelles qui donnent sur le rue de la Bastille et tant d'autres, le même constat est fait.
A la Cité Perret, six tonnes d'ordures ménagères ont été ramassées, il y a quelques jours, lors d'une campagne de nettoiement menée dans cette cité à forte densité démographique. Des opérations qui sont lancées presque toutes les semaines et qui permettent de ramasser d'énormes quantités d'ordures ménagères, indique-t-on de sources communales. Toutefois, une fois ces opérations achevées, c'est le retour à l'état des lieux initial. Et dès le lendemain, les sachets d'ordures ménagères sont balancés par les fenêtres, du haut des tours pour atterrir dans les cours des petits îlots, un calvaire pour les habitants du 1er et 2ème étage qui n'arrivent plus à ouvrir leurs fenêtres compte tenu des odeurs nauséabondes qui se dégagent des sachets de détritus. Les victimes de cet incivisme se sont plaintes auprès des services de la commune et des mises en demeure ont été adressées aux contrevenants pour non-respect de l'hygiène. Mais rien n'y fait.
Ces situations sont accentuées également par le manque de bacs à ordures, soutiennent des habitants. La cité dispose de six bacs pour 11000 habitants, soutiennent les mêmes sources.
A hai Es Sabah et à la cité 338 logements, notamment, à l'Est d'Oran, des riverains dénoncent également l'absence d'hygiène. Les bacs à ordures sont inexistants et si certains habitants sont contraints de parcourir une longue distance pour jeter leurs ordures, dans une seule benne pour tout le quartier, d'autres ne se gênent pas pour les jeter n'importe où. Dans d'autres quartiers les bacs sont endommagés et dans un piteux état.
Les services de la commune expliquent pour leur part que le vol des bacs est à l'origine de ce déficit. Des centaines de bacs à ordures ménagères sont volés à travers plusieurs quartiers de la ville. Ces bacs en plastique sont subtilisés pour être revendus à des transformateurs de plastique, selon des sources responsables. Outre la dégradation de l'environnement, viennent s'ajouter les pertes occasionnées par ces vols. Généralement, ces bacs sont achetés entre 4.500 et 5.000 DA, ce qui souligne l'intérêt des malfaiteurs pour ce type d'équipements. On signale également que dans certains cas, les bacs sont utilisés pour le stockage de l'eau.
Pour rappel, l'ancien wali d'Oran avait ordonné l'ouverture d'une enquête afin d'identifier les personnes impliquées dans ces vols à répétition et dont les conséquences sont désastreuses sur la collecte des ordures ménagères. Certains responsables ont même émis la proposition de recourir à des bacs plus grands et en métal au lieu du plastique.
Les débris de matériaux de construction, l'autre problème
Rien qu'au centre ville d'Oran, 16 plaintes ont été déposées, en une année, pour le vol d'une vingtaine de bacs à ordures. Le secteur dispose de 150 bacs pour une population estimée à 230 000 habitants. Même constat dans les autres secteurs urbains et dans les communes environnantes qui comptent une forte population. Outre les déchets ménagers, il y a aussi les débris de matériaux de construction, qui constituent des points noirs dans plusieurs cités et quartiers de la ville.
Au centre ville d'Oran, quelque 7 tonnes de pierres sont ramassées tous les jours, soutiennent des sources au niveau de la délégation communale El Emir.
L'étude de la première partie du schéma directeur de la gestion des déchets ménagers et assimilés avait révélé, l'an dernier, que la commune d'Oran comptait à elle seule 87 dépotoirs sauvages. Celle-ci produit 550 tonnes de déchets par jour et 86% de ce volume sont levés par les agents de la collecte alors que le reste soit les 14% restent dans la nature, soit 77 tonnes par jour.
Ces dysfonctionnements sont dus en partie à l'absence d'une stratégie définie pour la gestion de la collecte des ordures ménagères. A cela viennent s'ajouter le manque de camions et de moyens, mais aussi à l'incivisme. Certains responsables proposent des amendes et des sanctions à l'encontre des contrevenants. Notons que toutes nos tentatives pour joindre la division de l'hygiène et de l'assainissement DHA de la commune d'Oran sont restées sans suite.
La DHA assure la collecte des ordures ménagères au niveau de 9 secteurs urbains. Les quatre autres secteurs urbains sont pris en charge par des concessionnaires privés.


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