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Citoyen lynché et brûlé vif à Larbaa Nath Irathen: Condamnation, indignation et ouverture d'une enquête
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 14 - 08 - 2021

Vague de consternation et de condamnation suite au lynchage d'un citoyen dans la wilaya de Tizi Ouzou.
Une enquête a été ouverte sur les circonstances du décès d'un citoyen lynché et brûlé vif dans la région de Larbaa Nath Irathen suite aux soupçons sur son implication dans les feux de forêts qui ont ravagé la région. C'est ce qu'a annoncé jeudi le procureur de la République près le tribunal de Larbaa Nath Irathen (Cour de Tizi Ouzou).
«Suite aux vidéos relayées mercredi 11 août 2021 sur les réseaux sociaux montrant l'assassinat d'un citoyen (mortellement brûlé et lynché), le procureur de la République près le tribunal de Larbaâ Nath Irathen informe l'opinion publique, conformément à l'article 11 du code de procédure pénale, de ce qui suit : un groupe de citoyens a arrêté trois personnes qui se trouvaient à bord d'une voiture, suite à leurs soupçons d'être impliqués dans les feux de forêts qui se sont déclarés dans la région de Larbaâ Nath Irathen.
Après les avoir agressés, les services de police sont intervenus pour les secourir et les ont transférés au commissariat», indique le communiqué du procureur de la République près le tribunal de Larbaa Nath Irathen «Cependant, le même groupe a continué à attaquer le siège de la police avec violence et a réussi à faire sortir l'un des trois individus du commissariat et à le traîner à l'extérieur, le battant et le brûlant, ce qui a conduit à sa mort. Les policiers qui sont intervenus pour protéger la victime et la secourir ont également subi des blessures», ajoute le communiqué du procureur. «Le parquet a ordonné à la police judiciaire d'ouvrir une enquête sur les circonstances de cette affaire, et ce, dans l'objectif d'identifier les auteurs et de les traduire devant la justice, pour qu'ils soient sévèrement punis, conformément à la loi, et ce afin que ce crime odieux ne reste pas impuni. L'opinion publique sera informée des résultats de l'enquête», a conclu la même source.
Ce lynchage continue de susciter une vague de consternation et de condamnation des habitants dans la wilaya de Tizi Ouzou et ailleurs. Des représentants de citoyens, de la société civile et des comités de village de Larbaa Nath Irathen ont condamné avec force, dans une vidéo postée hier jeudi sur les réseaux sociaux, « le crime ignoble et abject dont a été victime notre fils Djamel Bensmaïl, natif de Miliana (Aïn Defla)», soulignant que « ce crime inadmissible ne représente aucunement nos valeurs et coutumes séculaires et ancestrales ».
Des personnalités, des universitaires et des anonymes ont exprimé leur condamnation de ce crime et de ses auteurs appelant la justice à «sévir contre de tels actes».
D'autres internautes ont inondé le réseau bleu avec la photo de la victime dans leurs publications et sur leurs profils en signe de solidarité et d'indignation réclamant l'ouverture d'une enquête pour démasquer «les auteurs et les commanditaires de crime abominable» et exiger un «jugement exemplaire» pour eux. Des appels à se «démarquer de ce crime et de ses auteurs qui ne représentent pas la région» sont également lancés par plusieurs personnes qui condamnent cette «justice sauvage» et rappellent que «se faire justice soi-même ne rendra pas les morts».
Par ailleurs, la réaction de la famille de la victime a été fortement saluée à travers les différentes régions du pays. Selon un post largement partagé sur les réseaux sociaux, il est écrit «Le fils combattait les flammes et le père combat la fitna». Pour sa part, le Conseil national des droits de l'homme (CNDH) a affirmé, jeudi, que «seule la justice peut décider des peines et de leur application, une fois établie l'implication des mis en cause dans le crime, et ce dans le cadre du strict respect des exigences d'un procès équitable». »Parmi les exigences d'un procès équitable, le respect de la présomption d'innocence, du droit à la défense et de la confrontation aux preuves, ainsi que le droit à la preuve contraire», précise le CNDH. »Ce sont là quelques-uns des critères de l'Etat revendiqués par le Hirak populaire béni et authentique et concrétisés sur le terrain par les autorités supérieurs». Exprimant sa profonde indignation, le CNDH a énergiquement condamné les agissements de certains qui ont décidé de «se faire justice eux-mêmes en s'en prenant aux individus suspectés d'avoir été à l'origine des feux de forêts, des agissements diamétralement contraires aux fondements de l'Etat de droit». «L'Etat, fort de ses institutions sécuritaires et judiciaires, est seul habilité à procéder à l'arrestation, à la détention, à l'inculpation, à l'instruction et au jugement des criminels», a-t-il ajouté.


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