Après avoir clôturé ses tournées marathoniennes de reconnaissance des importantes communes de la wilaya avec leurs zones d'ombre où Mme Labiba Ouinez-mebarki, wali de Guelma a eu à tâter les spasmes et les préoccupations majeurs de la population, elle parvient à mesurer l'ampleur du travail qui reste à entreprendre dans le management correctif et bousculer l'animation des opérations du développement local qui recèle encore quelques niches d'incurie et autant de poussière sous le tapis. Le bon augure dans l'avènement d'un nouveau wali a été annoncé par les premières averses automnales pour aller mettre de la graine sous terre et inaugurer ainsi la campagne 2021/2022 des labours-semailles. Aussi à la faveur des festivités célébrant les commémorations de la Journée de l'émigration, l'anniversaire du déclenchement de notre lutte armée ou encore la Journée nationale de la liberté de la presse honorant les représentants de la corporation des médias, la cheffe de l'exécutif ne s'est pas départie de son écharpe à l'effigie de la proclamation du 1er Novembre 1954, en impliquant dans toutes ses sorties, les visites aux domiciles d'anciens moudjahidine ou des veuves de chahid, affaiblis par le temps. Au-delà de ces rencontres avec nos « archives vivantes » au crépuscule de leur vie, pour leur apporter une bouffée de chaleur humaine et de gratitude, c'est la symbolique procession de ressourcement dans les hautes valeurs qui ont imprégné la personnalité de nos aînés ayant répondu à l'appel du pays pour le soustraire des griffes du colonialisme criminel. Mme Labiba Ouinez qui a le sens profond de l'écoute a su canaliser la verve torrentielle citoyenne vers la mobilisation générale, appelant toute la composante humaine de la société civile à s'engager pleinement dans l'action du développement local sur lequel il incrusta des empreintes méthodiques nouvelles. Pour la démocratie participative Des passerelles de communication directe ont été érigées pour faciliter l'accompagnement dans la mise en oeuvre de ses mots d'ordre qui s'articulent sur la décentralisation, la démocratie participative, la mise en valeur des territoires et la solidarité interactive de proximité dans la transparence totale. Puisant dans le berceau historique de la région et en titillant la fibre nationaliste, elle a réussi à rallier à son initiative, une adhésion massive sous le slogan d'assurer une continuité de l'effort vers l'amélioration des conditions de vie des citoyens et le dialogue sans exclusion et dans le strict respect des lois de la République. Sa feuille de route élaborée révèle une hiérarchisation des priorités qui tend à faciliter les applications axées sur l'environnement où la salubrité des cités est restructurée sur de nouveaux schémas directeurs d'aménagement, la communication de l'information transite par la spontanéité et les nouveaux réflexes des réseaux sociaux, du contact direct et les «portes ouvertes» de toutes les structures publiques exécutives. Il en est de même du nivellement transversal du service public dans les établissements de santé, l'amélioration des conditions de scolarisation des enfants du 1er palier, la densification des actions de désenclavement en milieu rural ou encore la mise à exécution d'un plan de nivellement structurel pour « désintoxiquer » le secteur de l'habitat dans son ensemble, qui aurait pu mieux faire dans le suivi rigoureux de ses opérations qui disposent de l'un des plus grands impacts sur la promotion de la vie du citoyen. Le défaut des tenants du secteur réside dans l'absence de l'écoute et la prévention où se dresse l'arrogante allergie envers les avis des initiés ou autres. Gérer c'est prévoir et la nouvelle responsable tend à mettre les bouchées doubles en vue d'alléger le grand écart entre la réalisation des blocs de logements et l'exécution des structures environnantes, un bémol qui perdure faute d'une bonne synchronisation planifiée sur les actions d'un secteur écartelé où plusieurs fois il fut rappelé à revoir ses copies sans déni au bon sens. Force est de constater que l'environnement économique gagnerait à être amélioré sous la nouvelle donne républicaine, eu égard aux grandes potentialités productives existantes et son lot adjacent de créativité et d'innovation. L'accompagnement de proximité et le suivi rigoureux Pour peu que l'accompagnement de proximité et le suivi rigoureux ciblé en permanence, puissent consolider une démarche d'intégration développée sur toutes les sources de création de richesses et d'emplois, favorisant notamment une promotion intrinsèque des activités agricoles, touristiques, industrielles et de services. Dans cette dimension elle considère que la notion de morale et du devoir accompli se doit d'être lisible sur tous les frontons des institutions publiques pour mettre un terme à toutes les tentations de l'arrogance ou la discorde stérile des conflits de chapelle, des intérêts réduits et l'égocentrisme des uns et des autres, sur fond de reniement de l'intérêt général. « Nous nous devons de rester engagés à servir la patrie et le citoyen « dira-t-elle » et cette équation s'érige sur le concept idoine liant la notion du devoir et du droit dans leur complémentarité réciproque ». Il est bien vrai que dans le brouillard fomenté par les mains invisibles, les démons maléfiques du chaos et les doctes de l'unanimisme tenteront toujours de malmener les valeurs fondamentales de la citoyenneté à l'ombre de la nouvelle Algérie, à travers les exclusions inappropriées » des idées d'autrui, l'acceptation de la différence, la notion de partage et la sagesse de « vivre ensemble » dans une cohabitation sans heurts. Ainsi, tous les ingrédients semblent être réunis pour réussir à relever tous les défis sous le slogan de la «construction de notre pays par l'effort de ses enfants». Les «bénévoles» qui auraient «démissionné» hier pour défaut de répondant ou ayant abdiqué devant un certain excès de caporalisme primaire, vont devoir reprendre le service sur une nouvelle donne, dans une dynamique plus prometteuse à l'ombre d'un dialogue sans exclusive et d'une large plage d'expression de la notion du vivre ensemble dans la paix. Les cadres en place doivent se pénétrer à l'idée qu'ils sont soumis à évaluation constante dans leur mission commandée à finalité performante. Cette dynamique tend ainsi à casser le marasme de la méfiance atavique et assure une meilleure entreprise de perspectives sur notre renouveau national, dans la cohésion et la sérénité. Pour peu que puisse régner une confiance partagée sur tous les paliers sociétaux où chacun doit se démarquer de son égocentrisme, sa malice unanimiste et son école buissonnière. La bonne gouvernance sera bien séante lorsque tout un chacun saura verser de la sueur sur son propre petit carré, en se remémorant qu'hier et dans une autre mission, nos aînés n'ont pas hésité à verser du sang. Les irréductibles réfractaires et les boiteux qui cumulent les tares n'ont d'autres choix que leur intégration à l'effort national ou de rendre le tablier. En l'état actuel des choses, l'on considère que c'est à bon droit que la nouvelle cheffe de l'exécutif local responsabilise tout un chacun dans la limite de ses prérogatives et qu'elle a décidé de régler tous les axiomes défectueux, dans sa lutte contre les malfaçons, les malversations, l'occultisme; les démissions déguisées, la léthargie, l'insouciance stérile et abrutissante, l'incurie gluante, le caporalisme sourd et l'entêtement dans la bigoterie et autres turpitudes humaines, qui se dressent indûment sur la voie qui mène au podium du mérite de la collectivité.
