La salle du centre culturel islamique (CCI ) de Chlef a abrité, samedi, une journée commémorative sur le séisme d'Orléansville (aujourd'hui Chlef ) du 9 septembre 1954. Elle a été organisée par l'association pour la promotion de la culture de Chlef à l'intention du large public. L'objectif principal visé est de sensibiliser sur cette catastrophe naturelle qui a fait 1.600 victimes et dont les séquelles existent jusqu'à aujourd'hui. La raison qui a incité l'association à approfondir ce sujet est la rareté des écrits ainsi que l'absence de témoignages.Deux étudiantes de la spécialité communication ont entrepris des recherches sur tous les auteurs qui ont abordé le séisme de 1954 d'Orléansville dans leurs différents documents. C'est un travail qui est plus que nécessaire car ce séisme n'a pas été médiatisé ni au niveau national, ni international. Les moyens technologiques médiatiques faisaient défaut. "Il existe quelques écrits en français et en anglais mais leurs auteurs parlent surtout de l'aspect technique du séisme ", assure-t-on. Docteur Boutaraâ, enseignante à la faculté de génie civil a animé une communication intitulée "Le séisme en Algérie" om elle a parlé des facteurs qui peuvent occasionner des dégâts matériels et humains importants et qui sont essentiellement "l'urbanisation anarchique, la densité de la population et le non respect des normes de construction". Elle a donné le classement sismique des zones. Parmi les zones hautement sismiques figurent Oran, Alger, Jijel et Chlef. Elle a abordé la politique de prévention, celle de la gestion ainsi que la gestion de la crise tout en insistant sur les enseignements à tirer et qu'il faut absolument appliquer sur le terrain "éviter de continuer dans les mêmes erreurs ". La communication a été suivie d'un long débat. Les participants ont pu écouter trois personnes âgées qui ont apporté leurs témoignages sur le séisme de 1954.
