Finalement, le président des sages de l'Afrique vient de s'attaquer à un domaine qui lui est étranger, la réécriture de l'histoire de la glorieuse révolution armée ? Dont il n'a pas hésité a dénaturé la valeur de ses principaux héros. Cet attentat à l'histoire n'a pas été du goût de tous, après la descendance des martyrs qui s'est levée contre ses propos ; c'est au tour des acteurs de la guerre de venir dénoncer ta teneur et la nullité de tant de mensonges versés sur ceux qui ne sont plus de ce monde « Si nous venons à disparaitre, défendez nos mémoires », c'est l'une des dernières phrases du martyr Didouche Mourad, qui fut adressée ses compagnons d'armes, malheureusement les déclarations d'Ahmed Ben Bella , figure emblématique de la révolution algérienne , connu de tous et l'un des plus âgés des moudjahidines vont à contresens de ce sage vœu qui ne semble point être respecté. Elles ne cessent d'alimenter l'actualité morose d'un débat national orienté vers d'autres questions et surtout le silence douteux des officiels, qui sont les gardiens de la mémoire des martyrs, mais qui préfèrent à présent se taire sans le moindre commentaire sur ce brulant sujet. Elles viennent également de lever tant de boucliers et de provoquer l'ire au sein de la « famille révolutionnaires », dont certains acteurs et les descendants des martyrs ne tiennent plus se taire sur cet outrage « post-mortem » surtout pour les martyrs tombé au champ d'honneur. Comme rapporté par « Réflexion », dans ses éditions antérieures sur ce sujet par la publication de la réaction du fils Nasser Boudiaf qui n'à point supporter que son défunt père soit comparer à un zéro par « Si H'mimed » pour les intimes en n'hésitant point a lui cracher quelques amères vérités sur son parcours de prétendu historien, tenant le titre de revisiter l'histoire selon ses humeurs et ses gouts. D'autres honnêtes et courageux combattants de la glorieuse ALN, toujours en vie, viennent de seconder le pas au fils de Boudiaf en dénonçant cette grave falsification de l'histoire émanant du premier président de la république. Selon l'un d'eux, Djoudi Attoumi , un combattant de l'ALN ( armée de libération nationale), se dit écœuré par les propos diffamatoires de Ben Bella qui continue de régler ses comptes sur les dos de chouhada. Un autre Abedmadjid Azziz, également combattant de l'ALN, pense que cette interview accordé par Ben Bella et publié par l'hebdomadaire « jeune Afrique » n'est autre qu'une offense contre tout les algériens digne de ce nom, il se dresse également sur ce silence qui est de mise, venant du ministère des moudjahidines et de l'organisation nationale de cette frange de la société , qui observe un tel mutisme en face de ce exercice périlleux de réécriture de l'histoire de la révolution armée dont il ne détient ni le titre , ni la faculté d'esprit pour le faire . d'ailleurs, son âge avancé ne fait que leurrer davantage, il n'a pas hésité a déclarer à travers l'interview-fleuve que le 1 er Novembre c'est lui , que le vol de la poste d'Oran en 1949, c'était encore lui et que Ait Ahmed , chef historique de l'organisation secrète était beaucoup Kabyle que Algérien », que Boudiaf était un zéro sur le plan militaire . En face de ces termes désobligeants et humiliants pour ceux qui ne sont plus de ce monde et qui ont joué un rôle conséquent pour l'Independence de la patrie