A considérer le nombre très important de sa population, notamment la frange des jeunes qui constitue la grande majorité, on peut imaginer, la pression que connaît Ain tedeles en matière d'emploi, une des préoccupations majeures qui fait la une des rues et des conversations surtout ces temps ci avec l'ambition et l'application de ces nouveaux dispositifs tant investis par l'état. Le président de la république M ABDELAZIZ BOUTEFLIKA, et lors de sa compagne électorale pour les présidentielles, avait donné un grand espoir aux jeunes en parlant de la création de trois millions de postes d'emploi, une solution sans doute issue à toute crise de chômage et formule de soulagement pour tous les fléaux sociaux. Sauf que cette stratégie d'engagement particulièrement soulignée et prise en considération par le chef de l'état, a du laisser plusieurs interprétations, dans la mesures ou certains parlent de la possibilité de nouveaux recrutements directes et permanisations, notamment des jeunes diplômés dont les compétences restent à exploiter pour l'utilité de leurs régions et communauté. Il est évident que la réalisation des projets à travers les grands chantiers contribue massivement à la création de l'emploi selon les normes et concepts de l'approche économique aux temps de la mondialisation, ce qui ne permet sans doute pas une pérennité continue du travail. En plus des anciennes formules et méthodes classiques de l'emploi adoptés pour répondre aux besoins des jeunes et familles sans ressources, à savoir l'emploi des jeunes et le pré-emploi, d'autres dispositifs viennent s'ajoutés au profit des jeunes algériens en plus de la création de la micro-entreprise et les différentes possibilités de l'ANSEJ et l'ANGEM , ainsi que les programmes PID et DAIP respectivement appliqués par les deux ministères de la solidarité et de l'emploi. Ces derniers dispositifs venus pratiquement remédier et corriger les lacunes causées par le CPE et l'emploi de jeunes et qui permettent par conséquent de passer d'une vocation sociale à une approche économique, sont pourtant limités dans le temps, ce qui évoque l'inquiétude permanente des jeunes bénéficiaires dans ce cadre, à traves toute la wilaya de Mostaganem, dans la mesure où leurs contrats touchent à leur fin, ce qui signifie un retour à la case départ, avec le cauchemar du chômage, après avoir pris l'habitude d'une vie active et professionnelle, et après avoir été utile à leur entourage et leur communauté. Les jeunes Tédeléssiens sont pratiquement concernés par cette situation plus au moins alarmante surtout que certains d'eux ont trouvé espoir avec ce dispositif et ont par conséquent commencé à prendre gout à la vie en traçant des projets d'avenir à fonder des familles, et se retrouvent aujourd'hui avec des interrogations quant à leur sort après fin de contrats, une panique qui fait actuellement leur quotidien sans avoir trop le choix. La daïra de Ain tedeles compte à elle seule plusieurs cas du genre, dans la mesure ou chacune de ses quatre communes fait objet de plus de 70 jeunes employés dans le cadre du DAIP, ainsi que celle de kheir Eddine dont la commune de Sayada regroupe plus de 160 cas à titre particulier, un nombre pratiquement important de contrats qui vont prendre fin d'ici la fin juin le temps de validité des douze mois en question. Une période du moins très difficile sur le plan social avec l'approche du mois sacré du ramadhan, L'aid et la rentrée scolaire en mois de septembre en plus des frais spéciaux de la saison estivale et les vacances. Très conscient de cette situation, mais surtout convaincue par la rentabilité de ces jeunes qui ont fait preuve de sérieux chacun dans son métier, dans le cadre du DAIP, le directeur de l'emploi de la wilaya de Mostaganem et après avoir fait le tour à travers les différentes Daïras de la wilaya, s'est rendu en dernière escale à la daïra de Ain tedeles en fin de semaine, pour une rencontre avec l'ensemble des autorités locales de Ain tedeles et kheir Eddine, pour mieux débattre de ce problème et trouver des solutions adéquates de quoi améliorer , encourager et rendre rentable cette action dans l'objectif de créer l'emploi. Cette initiative vient dans l'objectif de se donner un temps de réflexion et voir les propositions des autorités locales en plus particulier les APC comme étant généralement l'organisme employeur, de quoi permettre une pérennité de cette action, et préserver par l'occasion l'activité de ces jeunes qui ont acquit une formation et une expérience considérables et fructueuses sur terrain. A cet effet, le directeur de l'emploi a insisté sur la nécessité de revaloriser leurs certificats de travail en identifiant l'activité et la qualification du jeune pour justement lui permettre par la suite d'accéder à une vie professionnelle meilleure ou même, à la création de sa propre micro-entreprise. Sur ce, des possibilités sont actuellement à examiner pour pouvoir prendre en charge par la suite certains cas sur fond propre des communes, ou même pour les nouvelles insertions dans le cadre des contrats de travail aidé voir la méthode du cofinancement en coordination et collaboration entre les deux partenaires. Le mois de juin prochain a été fixé comme date limite pour voir des différentes propositions des APC dans ce cadre, de quoi répondre aux besoins de cette frange de jeunes, et mettre fin à leur inquiétude et leur torture morale à chaque jour qui les approche de leur fin de contrats vers un avenir inconnu.