Le président de l'assemblée populaire communale de Ch'haima, dans la wilaya de Tiaret, a été relevé de ses fonctions suite à une condamnation à 6 mois de prison avec sursis assortie d'une amende pour coups et blessures volontaires commis sur la personne d'un citoyen. Les faits remontent à l'année passée lorsque des citoyens voulaient fermer le siège de l'APC pour exprimer leur mécontentement au sujet de la décadence de leur situation sociale et revendiquer leurs droits au développement, un vieillard s'est vu tabassé par le maire et ses proches. Une plainte fut déposée et un jugement rendu, condamnant le maire à une peine de six mois avec sursis et une amende ce qui a valu sa relève de ses fonctions. Généralement c'est ce que fait la force des élus des communes steppiques, où prévaut l'esprit tribal, pour la pérennité de l'ascendance exercée par une tribu sur les riverains et empêcher toute protestation sociale.